Le médaillon

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Quand j'ouvre les yeux, la sensation de mouvement n'est plus là, mais la nausée, elle ne m'a pas quitter. Je regarde autour de moi, et me rends compte que je suis à l'infirmerie.

Plusieurs lit en métal blanc sont alignés, entouré de rideaux coulissants de la même couleur, le bureau de Mme.Tamayo, l'infirmière, est au fond de la salle, près d'une fenêtre, totalement envahi de paperasse et de cactus en pot offert par Yuichiro.

Je ne peux m'empêcher de remarquer la présence de trois personnes, en plus de l'infirmière, assises sur les chaises qui longe le mur d'un blanc fatigué près de la porte.

Un jeune homme, une petite fille, et un vieil homme sont assis sur les chaises d'un beau bleu roi qui n'est plus si royal.

Je me lève de mon lit, en manquant de tomber, et me dirige vers les chaises.

Je m'adresse à la petite fille.

-Petite, que fait tu ici ? C'est un lycée, tu ne devrais pas être là.

Soudainement, la petite, et les deux autres personnes sur les chaises écarquillent les yeux, ils ont l'air extrêmement surpris.

La petite fille me regarde et parle avec une voix tremblotante.

-Tu-tu...tu peux nous voir ?

-Oui, bien sûr. Pourquoi je ne pourrai pas vous voir ?

Mme. Tamayo s'approche de moi et pose la main sur mon épaule.

-Sanemi, à qui parles-tu ?

-Bah, à ces personnes.
Je pointe les trois personnes sur les chaises.

-Sanemi. Retourne dans ton lit. Tu as sûrement de la fièvre. Il n'y a que nous deux dans l'infirmerie.

Mme.Tamayo à l'air de me prendre pour un fou.

-Quoi ?!

Je regarde les trois personnes, et me remémore les paroles de la petite fille qui m'avait donné le collier.

Je me tourne vers les personnes assises et dit d'une voix faible.

-Vous êtes des fantômes ?

Les trois hochent la tête à l'unisson.
Je ne peux que les regarder, incrédule, pendant que Mme.Tamayo me redemande de retourner dans mon lit.

Je n'écoute pas l'infirmière, et sors de la salle après avoir récupéré mes affaires, en ignorant les protestations de l'infirmière.

Je me dirige vers le CDI. Même si je suis dégoûté rien qu'à penser à cet endroit je pousse la porte de ce lieu maudit. Et m'approche du diable en personne, le documentaliste.

Celui-ci m'interpelle.

-Tient, mais qui voilà. Je pensais que tu ne reviendrai jamais.

-J'aurais espéré ne jamais revenir...

-Hmphf.

Le documentaliste se retourne vers son ordinateur et continue à faire je ne sais quoi en lançant par moment des "Chh" à des élèves de 6eme trop bruyants.

Je me dirige vers les grandes bibliothèque qui peuplent le CDI et commence à chercher de quelconque information sur le mystérieux médaillon qui se balance autour de mon cou quand je marche.

--Time skip de 45 minutes--

Alors, j'ai trouvé plein de machins, mais rien de ce que je cherchais.

Je soupir et scrute les bibliothèques en attendant un miracle.

Pendant que j'attends un quelconque signe du destin je sens quelqu'un me tapoter l'épaule.
Sauf je me retourne je vois un garçon au cheveux noirs long et au yeux marrons me tendre un livre couvert de poussière.

Le fantôme de l'académie Kimetsu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant