Chapitre1

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La brume, ce temps où tout n'est que brouillard et où personne n'ose s'aventurer, ce temps où nous ne voyons pas mais croyons apercevoir est le même où toutes nos pensées se redirigent vers les regrets et les remords que notre inconscient nourris en notre fort intérieur c'est aussi dans ces moments là que nous nous sentons le plus seul. Ce sentiment de solitude et d'incompréhension que je ressent depuis sa perte m'accompagne ne me lâchant qu'à de très rares moments.

C'est dans cette pensée que je me dirigeais vers la demeure où j'habiterais durant les mois à venir.

À la vue de mon état assez morose mon chauffeur, Francesco, voulut me faire sourire en me racontant quelques petites prouesses et anecdotes; sa fille âgée de cinq ans en était l'héroïne. Au fur et à mesure que ses récits défilaient je me fis la réflexion que par ma faute il ne pouvait profiter pleinement de moments avec sa fille qui occupait toutes ses pensées. Je me sentais misérable de gâcher le bonheur d'un homme qui se contentait de vivre simplement, honnêtement et d'accomplir ses taches avec sérieux et conviction avec ce fameux sourire enfantin, bien que très peu professionnel, qu'il arbore en toutes circonstances.

«-Comment s'appelle t-elle ?

-Vous vous intéressez enfin à mes histoires ?

Ne vous a ton jamais dit qu'il est impolie de répondre à une question par une autre Francesco ?

-Mon dieu que ce nom est ridicule...

-Mais c'est le votre... n'est-ce pas ?

-Pas vraiment...

-Comment ça ?

-Après la guerre les personnes originaire d'Allemagne ont été discriminés et exclus de tout

commerces ou métiers respectables.

-...

-Je suis allemand mais ma femme est Germano-Italienne j'ai donc changé de nom.

-Quel est donc votre véritable nom ?

-Oscar Schaefler.

-Je trouve que ça vous va bien mieux et... je ne dirais rien.»

Nous débouchâmes sur un bourg, un petit bourg. Castelluccio, c'est son nom; ce petit village se situe a environ deux heures et quarts de Naples. Je pense que ce qui fait la beauté de ce village est qu'il est sur une magnifique colline qui en été était connu pour la célèbre «Friorita» Une floraison qui recouvre les plaines de violettes, d'oxalis, de coquelicots et d'autres fleurs toutes plus belles les unes que les autres. Un lieu absolument féerique qui ne cesse de m'émerveiller. Il ne devait abriter qu'une centaine d'habitants, les arbres étaient d'un vert exquis, l'herbe non coupée apportait un charme sauvage. Il y avait quelques maisons posées en cascade sur le flanc gauche de la colline, qui elle brillait d'un vert éclatant. Les maisons en briques rouges apportaient un contraste avec les allées en pavés d'un gris foncé éclairci par les murs peint d'un blanc cassé immaculé. Le sol était d'une propreté assez inattendu pour l'endroit et la population qu'il devait contenir. Mes pensées furent coupées lorsque je vis un père et sa fille nous dévisager; je me fis la réflexion que notre véhicule noir devait faisait tâche dans ce cadre angélique. Nous arrivions devant une maison en brique rouge, et par endroit peinte en blanc cassé, les tuiles, rouges, avaient l'air d'être assez bien entretenues, l'herbe luisait encore de la rosée du matin; un chien courrait derrière un lapin tandis qu'un chat au pelage tigré dormait sous le porche devant la porte d'entré.

«-Nous sommes arriver monsieur.

-Bien.»

En descendant, mes pieds atterrirent dans l'herbe et un vent frais m'assaillit le visage. Nous arrivâmes devant la porte et le chat se réveilla, se frotta à ma jambe et miaula; je le porta donc et le regarda, il miaula encore.

«-Tiens, je crois qu'il vous aime bien!

-Tutoyez-moi s'il vous plaît vous pourriez être mon père...

-Tout compte fait, ce n'est pas contre vous, mais je préfère garder le mien.

-Vous avez un fils?

-Oui il est un peu plus jeune que vous.»

J'entrais, toujours le chat dans mes bras, la maison était juste parfaite. Elle avait un charme naturel dû aux poutres en bois placées un peu partout dans la demeure, le sol était en parquet ciré, il y avait tellement de fenêtre dont les cadres étaient en bois créant une ambiance chaleureuse.

«-Je te laisse t'installer dans la chambre de mon fils, elle en haut au bout du couloir.

-Cela me convient amplement. Et... merci.

-De rien monsieur De-Angelis.

-Appelez-moi Damiano.

-Bien j'y vais et fait comme chez toi.

Il partit je ne sais où et me laissa seul avec pour seule compagnie le chat qui avait de magnifique yeux verts hypnotisant. La proximité que je partage mon majordome est véritablement solide, je me sens comme son fils et il n'hésite jamais à me le remarquer je dirais même que je passe plus de temps avec lui qu'il ne doit en passé avec son propre fils, encore une chose pour laquelle je me sens coupable.

Je décida donc de monter les escaliers en acajou , mes affaires ayant déjà été montées ce fut rapide, le chat sur mes talons ; je m'aventurais le long du corridor et m'avança vers la fameuse chambre.

Lorsque j'ouvris la porte une douce odeur d'encre me frappa au visage. Un vent frais m'accueillit à bras ouvert. De cette douce brise printanière émanait des senteurs de fruits frais et d'herbes d'aromates. La chambre était propre et bien rangée mis à part le pupitre situé à l'angle près de la fenêtre en face des lits. En effet dessus jonchaient de nombreuses feuilles de papiers qui semblaient être assaillit d'une écriture manuscrite extrêmement élégante. Si mon instituteur de lettres l'a voyait il le prendrait sous son aile afin d'exploiter au mieux ce jeune homme à la si belle écriture.





et voila le premier chapitre soyez indulgent c'est ma toute première publication. j'espère pouvoir m'améliorée. les critiques constructive sont les bienvenues .


PS: désolée pour les fautes d'orthographes ou de syntaxes.

Ton Souvenir PerduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant