Dangerous Game : Tome 3 (en cours)

Absente

Quand le jour avait fait son arrivée dans cette nouvelle journée, Steve et Natasha n'avaient pas réussi à sortir du lit. Bien trop occupé à fêter leurs retrouvailles comme ils auraient dû le faire quelques heures avant. Il était maintenant midi et Steve avait décidé qu'il était temps qu'ils se lèvent.

Il commença à s'asseoir sur le bord du lit. Alors qu'il voulait se lever, Natasha vint s'agripper à son dos. Depuis hier soir, elle avait mis le tee-shirt de Steve pour couvrir son corps.

"Reste là !" Steve rit.

"Non, il faut qu'on se lève, tu as vu l'heure ?" Natasha vint l'embrasser dans son cou. Steve prit les mains de Natasha qui était sur son torse.

"On s'en fou de l'heure. Je n'ai pas envie de bouger !" Steve tourna la tête pour l'embrasser.

"Très bien ! C'est moi qui vais te faire bouger." Steve se leva du lit portant par la même occasion Natasha sur son dos. Natasha échappa un cri de surprise avant d'enrouler ses jambes autour du bassin de Steve. Natasha se laissa faire puisque de toute manière elle n'arriverait pas à descendre de Steve sans qu'il ne la retienne. Enfin, elle se laissa faire jusqu'à ce qu'elle remarque qu'il allait vers la salle de bain. Elle savait ce qu'il allait faire et elle n'en avait pas envie.

"Steve, non ne fait pas ça s'il te plait !" Elle ne pouvait pas s'empêcher de rire en même temps. Steve ne l'écouta pas et en deux enjambés il fut déjà arrivé devant la douche. Il réussit à la détacher de son dos sans lui faire de mal et la mit dans la cabine de douche. Steve éclatait de rire face à Natasha qui essayait de sortir de la cabine de douche. Malheureusement pour elle, Steve bloquait l'entrée avec toute sa carrure. Il se dépêcha d'allumer la douche. L'eau qui coula était froide et lorsque les premières gouttes de celle-ci touchèrent la peau de Natasha elle fit prise d'un soubresaut, qui l'a plongea dans un souvenir.

"Natalia, tu es faible et les faibles se sont nous qui les tuons." La jeune Natalia regardait l'homme devant elle avec un visage rempli de terreur. Il était grand et sa carrure la dépassait de toute part. Elle ne pouvait pas voir son visage qui était caché dans la pénombre mais elle savait très bien qui était l'homme qui lui parlait.

"Je vais faire de toi une arme de destruction. Tu renverseras des régimes à toi toute seule. Tu seras ma création, mon arme à moi." Des larmes coulèrent le long des joues de Natalia.

"Oh non mon enfant ne pleure pas ! Je suis là pour te protéger. Je fais tout ça pour ton bien." Elle le crut. Il vint la prendre dans ses bras d'une manière affectueuse pour la réconforter. Ce moment de tendresse se transforma rapidement en souffrance quand il lui tira les cheveux pour l'emmener avec lui. Elle arriva dans une pièce très sombre entourée de mur de pierres noir et sur ces murs se trouvait des pommeaux de douches. L'homme la déshabilla comme si elle n'était qu'une poupée de chiffon. Enfin, il la jeta au milieu de la pièce.

"Tu ne dois plus ressentir quoi que ce soit Natalia. Black Widow ne ressent rien !" Sur cette phrase il sortit de la pièce et laissa Natalia seule dans cette pièce sombre où seule une petite fenêtre sur la porte amenait de la lumière. Elle avait froid et avec ses bras elle essayait de cacher son corps bien que personne ici ne pouvait le voir.

Soudain, les douches autour d'elle se mirent en marche. L'eau était partout, il n'y avait aucun endroit dans la pièce où elle pouvait se mettre à l'abri. Lorsque les premières gouttes de cette eau glaciale toucha sa peau, elle se mit à crier de douleur.

"Après tant d'années ! Natalia mon enfant tu reviens vers moi !"

"Natasha ? Tu m'entends ? Je suis là ! C'est moi Steve !" Natasha était accroupie, ses jambes repliées sur son corps. Quand Steve avait tourné le robinet de la douche Natasha avait crié de toutes ses forces. C'était un cri d'horreur et de douleur. Elle s'était collée contre le mur et s'était assise par terre recroquevillée sur elle-même. Steve s'était précipité vers elle sans même prendre le temps d'éteindre la douche et avait essayé de la calmer en vain. Jusqu'à maintenant. Elle s'était arrêtée de crier mais avait l'air d'être toujours absente comme si elle ne le voyait pas. Comme si elle était là physiquement mais pas mentalement.