Chapitre 2

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Pdv Sophie 

Sophie ne savait pas où elle était, elle ne voyait rien et entendait des voix qu'elle reconnaissait, mais dont elle n'arrivait pas à identifier l'auteur, c'était comme lors de son premier enlèvement à une chose près, les cris incessants qu'elle entendait n'était pas ceux de Dex, mais des cris plus aigus, les cris d'Oralie, les cris des sa mère. Sophie était entrain d'échafauder un plan pour s'échapper, lorsque quelqu'un la saisit et lui ôta le bandeau qui obstruait sa vue. L'endroit où elle se trouvait était sombre comme une caverne. Les murs était humides, elle était enfermée dans une cellule exiguë qui était entourée d'un champ de force. La personne qui lui avait ôté son bandeau était reconnaissable entre mille: c'était Lady Gisella. L'elfe affichait un sourire démoniaque et était accompagné de Ruy et Gethen. 

- Alors? Bien installée? ces entraves ne te serrent pas trop j'espère ? lui dit dit l'elfe d'un air sinistre 

- Où suis-je ? s'exclama la jeune fille la langue pâteuse 

-  Tu ne crois quand même pas qu'on va te le dire ? s'esclaffa Gethen

- Je ne te croyais pas si naïve, dit Ruy

- Stop ! les coupa Lady Gisela. Nous ne sommes pas là pour discuter, nous sommes là pour que tu nous dises qui sont tes parents. Nous savons déjà que la conseillère Oralie est ta mère, mais ce que vous voulons savoir, c'est qui est ton père.

-  Comment avez-vous su pour Oralie ? Et plus important pourquoi voulez-vous savoir tout ça ?

- Et bien tu es l'une des elfes les plus puissantes de notre monde, mais ta puissance réside dans ton code génétique. Si nous arrivons à découvrir qui sont tes parents, nous pourrons comprendre comment le Signe Noir t'a conçue et ainsi nous comprendront, comment te briser. Et pour Oralie , c'est très simple, nous avons mis sa demeure sur écoute comme celles de tous les autres conseillers soit dit en passant, déclara Gisella  avec un rictus.

-  Si vous voulez tout savoir, je ne sais pas qui est mon père, leur signala la jeune fille 

- Tu ferais mieux d'être coopérative Sophie. Il serait dommage que ta mère souffre pour rien, dit Gethen d'un ton menaçant.

Sophie ne savais que faire, elle ne pouvait pas leur dire qui était son père puisqu'elle l'ignorait elle même, mais jamais il ne la croirait. Sa mère souffrirait donc en vain sans que la jeune fille puisse leur donner de réponse.


Pdv Oralie

Oralie était terrifiée, elle sentait que des liens l'empêchaient de bouger. Les Invisibles, car c'était sûrement eux qui l'avaient kidnappée,  l'avait torturée de nombreuses fois en lui posant la même question, à chaque fois : qui était le père de Sophie. Ils avaient menacé de torturer sa fille qu'ils avaient capturée en même temps qu'elle, mais la conseillère ne savait pas qui était le père de son enfant. Personne ne lui avait jamais dit. Et personne ne lui dirait jamais.


Pdv Sophie 

Les Invisibles avait laissé Sophie seul dans sa cellule. La jeune fille tentait de s'échapper en essayant de défaire les liens qui lui liaient les poignets. Tout en essayant de les défaire elle souffrait. En effet les invisibles l'avais torturée en la brûlant pour obtenir des informations. De plus les cordes qu'elle s'affairait à défaire était rêches et lui entaillaient les mains. Bingo ! Pensa la jeune fille. Elle avait défait les cordes qui lui liaient les mains. Elle enleva le bandeau qui lui cachait les yeux, puis détacha les cordes qui lui attachaient les pieds et se leva en titubant. Le sol tangua sous ses pieds, elle ne savait pas combien de temps elle avait été attachée, mais il lui semblait qu'elle avait passé une éternité sans se lever. Sophie fit exploser la serrure de sa cellule avec son esprit puis s'attaqua au champ de force. Tiergan lui avait appris qu'en se concentrant assez, elle pourrait réussir à abaisser des champs de force. La jeune fille se concentra encore, et encore, et là une brèche apparu dans le champ de force. La télépathe si engouffra au plus vite et couru encore, et encore, dans les longs couloirs de la caverne et là trouva enfin qui elle cherchait, Oralie était attachée au sol et des entailles était visibles sur ses bras et son visage. Elle était plus pâle que jamais, mais respirait encore. Sophie se précipita lui ôta son bandeau et commença à la détacher. Oralie ouvrit les yeux et dit 

- Sophie ? C'est toi ?

- Chut !!! Ne faites pas de bruit, on pourrait vous entendre, l'avertit Sophie 

- D'accord. Comment as tu réussi à t'échapper ?

- C'est une longue histoire je n'ai pas le temps de vous expliquer.

Une fois détachée les deux jeunes femmes se levèrent 

- Peux-tu nous téléporter ?

- Je ne pense pas pouvoir. Vous êtes trop mal en point et moi aussi d'ailleurs 

- Et je n'ai pas de cristal de saut

- Moi j'ai laissé mon cristal de foyer chez moi, dit Sophie  tout en maudissant de ne pas l'avoir pris avec elle

- Donc on doit trouver une sortie 

- Si on sort comme ça les humains vont appeler la police

- Attends nous sommes dans les cités interdites ?

- Oui, quand ils ont sauté, ils avaient un cristal cristal bleu, les cristaux bleus mène aux cités interdites. 

- Tant pis, sortons comme ça, peut importe si les humains appellent la police.

- Très bien.


Pdv Oralie

Oralie et sa fille finirent par trouver une sortie et débouchèrent dans une allée baignée de lumière qui les éblouit. La conseillère souffrait plus qu'elle ne le laissait paraître, ses blessures ne saignaient pas mais étaient tout de même profondes. L'Empathe et la télépathe marchaient dans la rue, les gens eux les regardaient et les montraient du doigt.

- Il faut qu'on trouve un endroit où se changer. dit la conseillère 

- Pour ça , on doit trouver de l'argent, et sans Dex ça risque d'être compliqué

- On a qu'à vendre mon diadème... Tu penses qu'avec ça, on aurait assez d'argent?

- Je pense oui, il est fait de joyaux rares dans la cité interdite, ça vaut cher.

Oralie réussit à vendre le diadème dix mille euros pendant que sa fille elle, allait acheter de quoi les soigner. Elles allèrent ensuite louer une chambre d'hôte pour passer la nuit en sécurité. La conseillère pensa que c'était pile le bon moment pour parler à sa fille. Mais lorsque qu'elle alla la voir, Sophie dormait déjà.

- Repose-toi bien, Sophie, tu le mérites, dit Oralie en rabattant les couvertures du lit sur sa fille

Sophie & OralieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant