His Angel - Klaus Mikaelson

Chapitre 6 - 2X07

1865 Flashback

Cela faisait 10 mois que les frères Salvatore avaient été tués et que Katherine m'avait été enlevée. Dire que j'allais mal serait un euphémisme.

L'état de ma mère se détériorait, et je n'avais personne à qui en parler. Ma gardienne était la seule personne que je voyais toute la journée, et elle était aussi méchante qu'une vielle dame. Toujours à me dire d'agir comme une dame, et d'arrêter de me comporter comme une enfant.

J'ai oublié l'époque où je jouais avec Katherine dans les jardins, et où j'espionnais les frères Salvatore avec elle.

Elle me manquait tellement, que parfois je ne pouvais plus respirer.

Je ne savais pas pourquoi elle avait été enlevée. Personne ne m'a dit pourquoi. Ils ont dit que si je ne le savais pas déjà, alors il n'y avait aucune raison de me le dire.

Qu'avait-elle fait ? Avait-elle enfreint la loi ? Le méchant l'avait-il trouvée ? Pourquoi m'a-t-elle quitté ?

"Mme Paige, votre mère veut vous voir," une infirmière s'approcha de moi, semblant inquiète.

"Est-ce que ma mère va bien ?" Demandai-je frénétiquement, en suivant l'infirmière qui me conduisait à sa chambre.

"Je ne veux pas vous tromper, Mlle Paige. C'est pourquoi je vous dis que je ne pense pas qu'il reste beaucoup de temps à votre mère. "

J'avais l'impression que quelqu'un venait de marcher sur ma gorge.

"Quoi ?" Je me suis étouffée quand l'infirmière a ouvert la porte.

"Dites tout ce que vous voulez dire à votre mère maintenant", me dit l'infirmière avant de fermer la porte et de me laisser tranquille.

Elle était allongée sur son lit, lit qu'elle n'avait pas quitté depuis des mois. Sa peau était pâle, plus pâle que d'habitude, et il y avait une lueur de sueur sur son visage. Ses lèvres gercées se séparaient et des respirations laborieuses sortaient d'elles, alors qu'elle luttait pour trouver de l'air.

"Maman ?" Je chuchotai de peur, marchant vers elle.

C'était effrayant de voir votre parent dans cette situation. Elle devait être en bonne santé. C'est elle qui devait prendre soin de moi, pas l'inverse.

"Ma douce Lyn", balbutia-t-elle à travers son mal de gorge. "Mon bel ange. "

J'ai souri un peu au surnom. Elle m'appelait toujours son ange, un nom que je trouvais inapproprié car, à mon avis, j'étais tout sauf pure.

"Mère, pourquoi ne vas-tu pas mieux ?" Je fus agitée, m'agenouillant près du lit, et saisissant sa main molle.

"Kaitlyn, je dois te dire quelque chose. Cette maladie que j'ai, ce n'est pas ce que tu penses », commença ma mère, avant d'éclater d'une crise de toux.

Surprise, je me suis levé et lui ai donné une serviette en papier pour tousser dedans. Quand elle l'a retiré de sa bouche, il était taché d'un rouge profond.

J'avalai la bile qui était montée dans ma gorge, et je pris le tissu de ses mains, et je le jetai par terre.

"Qu'est-ce que tu me racontes ?" Demandai-je désespérément, pendant qu'elle reprenait son souffle.

"Je n'ai pas la grippe, ma chérie," murmura-t-elle bruyamment. "Si je l'avais eu, je serais morte il y a des mois. "

"Quoi ?" J'ai haleté. "Alors pourquoi es-tu malade ?"

"Je ne suis pas malade, quelqu'un m'aspire la vie ", gémit-elle, et un frisson m'envahit.

"Qu'est-ce que tu veux dire ?" J'ai demandé dans la confusion.

"Je ne suis pas une humaine Lyn," grogna-t-elle.

C'est là que j'ai compris quel était le problème.

Elle délirait. Elle avait encore des hallucinations. Je n'arrive pas à croire que j'ai été assez bête pour tomber amoureuse d'eux.

"D'accord", j'ai dit en me levant. "Mettons-nous plus à l'aise. Je vais chercher des oreillers. "

"Non ! Il faut que je te dise ! Quand je mourrai, le pouvoir reviendra à toi et à ton frère ! » Elle a essayé de crier, mais c'est sorti comme une respiration sifflante.

"Calme-toi, maman, essaie de dormir. Je reviens tout de suite, » la rassurais-je dans son état désorienté, mais elle n'écoutait pas.

"Kaitlyn Paige ! Écoutez-moi !" elle s'écria à gorge déployée. "Tu dois savoir quoi faire quand tu l'obtiendra! Il vous sera transmis sous forme de code. Vous devez y accéder ! Je ne sais pas comment ça se transmettra à vous. Ça pourrait être une taupe, un tatouage, une cicatrice, n'importe quoi !"

J'ai à peine écouté ses bavardages. Je me suis approché d'elle et j'ai commencé à lisser ses cheveux.

"Mère, ne t'énerve pas comme ça," suppliai-je. "Je vous en prie, reposez-vous. "

Soudain, son corps a commencé à trembler de manière incontrôlable, et je me suis reculé de peur.

"Mère ?"

Ses yeux roulaient à l'arrière de sa tête et son dos était arqué. Elle lâcha un cri de sang, avant de s'arrêter.

"Maman ?" J'ai sangloté en marchant vers elle.

Puis, j'ai failli avoir une crise cardiaque, quand ses yeux se sont ouverts. Mais il n'y avait pas de pupilles dedans, ils brillaient d'un blanc éclatant, m'aveuglant.