His Angel - Klaus Mikaelson

Chapitre 16 - 2X18

1916 Flashback

J'avais perdu le compte des années au fil du temps. J'étais sûr que cela faisait des décennies, mais le temps semblait s'étendre à l'infini alors que tout ce que l'on connaissait était la douleur.

Il s'avère qu'Angie travaillait ici, et qu'elle était sous couverture et m'espionnait. Je suppose que j'étais un cas rare dans le monde du surnaturel.

Ils ne me donnaient qu'un petit verre d'eau par jour, et comme je n'avais pas beaucoup de maîtrise de moi-même, je l'avalai à la seconde où il était entre mes mains. Maintenant, au fil des années, j'ai acquis plus d'autodiscipline et je la rationnais tout au long de la journée.

" Numéro 32942, leve-toi! " aboyait une voix d'homme, et mes yeux s'ouvrirent bêtement, accoutumés au numéro qu'on m'appelait.

J'étais affalée contre le mur, la position dans laquelle j'étais toute la journée, tous les jours.

" LEVE-TOI! "répéta-t-il avec colère.

J'ai refusé de bouger. Mes lèvres étaient scellées avec une sécheresse collante, et mon corps me faisait mal dans toutes les directions. La porte de la cellule était ouverte alors que le travailleur masculin marchait à l'intérieur. Il a saisi mon bras et m'a relevé, me faisant sortir de ma stupeur.

J'ai faiblement frappé son bras, et il a ri de ma triste tentative.

" Et qu'est-ce que tu es censés être? " demanda-t-il en me traînant dans le couloir.

"C'est ce qu'ils essaient encore de comprendre," j'ai croassé, ma voix enrouée par le manque d'utilisation.

" Très bien, bonne chance numéro 32942, " dit-il, d'une sincérité surprenante, avant de me jeter à travers la porte.

"S'il vous plaît, je ne veux pas y retourner," j'ai pleuré, essayant de courir vers le couloir. "Je ne veux plus qu'ils me fassent du mal!"

Il a fermé la porte, et j'ai hurlé d'angoisse alors que tes bras me traînaient vers le lit dur. Ils ont attaché mes bras et mes jambes en conséquence pour que je ne puisse pas bouger.

"Aujourd'hui, nous allons tester la capacité de guérison du sujet 32942", le médecin dans la pièce a parlé dans un appareil d'enregistrement. "Elle semble être en mesure de guérir les coupures assez facilement, mais voyons ce qui se passe si nous allons un peu plus profond."

" Non, non, non! " criai-je en essayant de m'éloigner du dispositif tranchant qu'il avançait droit vers mon estomac. 

Mes cris résonnèrent dans la petite pièce.

Fin du flashback

"Réveille-toi! réveille-toi!" une voix forte m'a secoué de mes cauchemars, et je me suis mis au garde-à-vous.

"Tu te débattais", Katherine respirait lourdement, luttant encore dans ses liens.

C'était le matin maintenant, et mon amie ressemblait à l'enfer. Ses boucles habituellement immaculées étaient épuisées, et son maquillage coulait, me donnant l'indication qu'elle avait peut-être pleuré.

"Kat, ça va aller", ai-je murmuré. "Nous allons trouver un moyen de..."

"Oh qui est ce gars, Safari Sam?" Une voix forte a retenti, et Alaric-Klaus est sorti de sa chambre.

Il a poussé les chemises dans la direction de Katherine. "Mauvais, ou plus mauvais?"

"Peu importe ce que tu portes, tu auras toujours l'air mauvais", ai-je commenté doucement, espérant obtenir une sorte de réaction de sa part.

Mais il a juste souri. "Attends de voir mon véritable corps amour."

J'ai grimacé devant le mot "amour" qui sortait de la bouche d'Alaric, mais l'homme était déjà dépassé ce stade. Il a ordonné à Katherine de le rattraper sur tout le drame, et elle a obéi, sans avoir le choix bien sûr.

" S'il te plaît, tue-moi, " supplia doucement Katherine, ce qui était plutôt inhabituel. " Je t'ai tout dit. "

" Non! ne le fais pas! " criai-je, "S'il te plaît, laisse-nous partir ! dis-moi que tu as dépassé ce petit fantasme de vengeance. Je veux dire honnêtement, tu es comme un milliard, n'es-tu pas censé être mature ?"

Alariklaus m'a donné un regard impertinent. "Je ne suis pas un milliard Kaitlyn, et Katerina ici m'a désobéi, plusieurs fois puis-je ajouter!"

"Liam travaille-t-il avec toi ?" J'ai tiré. "Tu savez qu'il te trahirai, n'est-ce pas ?"

"Liam est un grand atout pour mon plan. Très simple, déterminé, sait comment faire avancer les choses", a déclaré Alariklaus avec noblesse. " Toi, par contre, tu es tout le contraire. Sais-tu au moins ce que tu es? À quel point c'est extraordinaire?"

Je n'ai pas répondu, mais je me suis légèrement penché en avant, voulant enfin avoir celui-là. Je voulais une réponse simple, avec des preuves à l'appui et peut-être un peu de contexte.