Chapitre 8

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J'ai lu une fois un livre moldu qui décrivait l'histoire d'une jeune femme, dont la vie dépendait des personnes qui lui étaient chères. Elle a toujours eu l'impression... d'avoir échoué en voyant tous ceux qu'elle aimait continuer à vivre pendant que elle, restait dans l'ombre, seule. Finalement, ils l'avaient tous oubliée et elle est devenue un lointain souvenir qui n'avait plus d'importance. Tout ce qu'elle a toujours voulu, c'était d'avoir quelqu'un pour la rattraper, quelqu'un pour attraper sa main et lui dire que tout ira bien.

J'ai toujours pensé que j'étais ce héros dans mon livre de contes, celui avec un but, pour ensuite disparaître une fois le but accompli. Pourtant, cette fois-ci, ce n'était pas moi qui avait risquer ma vie et on ne m'avait pas laisser tomber.

J'ai été rattrapé.

Il m'a rattrapé.

Le temps s'est arrêté quand je me suis accroché à Sebastian, mes doigts saisissant ses bras comme si il allait disparaître à tout moment. Mais ça n'a pas été le cas. Au lieu de cela, il m'a rapproché de lui en nous emmenant vers la foule qui s'était rassemblée. La pensée d'être une demoiselle en détresse m'a toujours terrifiée, je voulais être indépendante et je ne voulais pas compter sur quelqu'un pour me relever quand je tombais. Cependant, quand Sebastian m'a attrapé dans ses bras, mes propres bras autour de son cou, je ne pouvais pas m'empêcher d'enterrer mon visage dans son cou et de me laisser aller.

Les cris et les chuchotements se sont estompés alors que je ne me concentrais que sur lui, mon emprise ne faiblissant jamais, alors qu'il traversait nos amis et nos professeurs. Il me porta alors jusqu'à l'aile de l'infirmerie. Nous ne parlions pas, nous nous accrochions simplement, craignant que l'un de nous disparaisse. Une fois que le choc de mon corps avait commencé à s'estomper, l'endroit où le cognard m'avait frappé a commencé à provoquer une douleur qui était magistralement vive.

Une grimace s'échappa de mes lèvres, ce qui abaissa les iris de bronze de Sebastian vers les miennes, et il accéléra son rythme lorsque l'inquiétude apparut sur ses traits parfaits. Comme le jour commençait à tomber, il me plaça sur un des lits de l'infirmerie d'une manière douce, comme si j'étais une fleur délicate. Sa chaleur m'a immédiatement manqué, mes mains se levant pour essayer de le tirer en arrière, mais il se dirigeait déjà vers l'infirmière Blainey, l'appelant, désespéré.

A ce moment précis, quelque chose en moi a changé et pour la première fois, depuis très longtemps, je me sentais en paix. Alors je me suis permise de fermer les yeux, de me reposer enfin tandis que je tomber dans un profond sommeil, rêvant de son visage tacheté de rousseur.


2 jours plus tard

 "Vous devriez placer votre oreiller plus haut, vous vous reposeriez mieux Y/N

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"Vous devriez placer votre oreiller plus haut, vous vous reposeriez mieux Y/N."

......

"Y/N?"

Fire and Ice FR (Sebastian Pallow x FMC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant