Chapitre 7

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Une semaine s'était écoulée depuis que Sebastian Pallow s'était caché sous mon lit dans mon dortoir. Une semaine depuis que nous avons presque arrachés les vêtements de l'un et de l'autre pendant qu'il me soulevait contre le mur. Une semaine pendant laquelle je l'ignorais complètement.

Avec un soupir lourd, je me suis lourdement reposer contre le cadre de la fenêtre de notre salle commune sur laquelle j'étais actuellement assise, en essayant d'entrevoir les sirènes que les premières années étaient convaincu de pouvoir voir. Mon esprit a décidé de visiter un souvenir douloureux de mes parents, quand ils m'ont tous deux exclu de la demeure dans laquelle j'avais été élevé et menacé que si jamais je revenais, ils me signaleraient au ministère. Je ne les ai pas blâmés pour leur réaction, pas vraiment, c'était un Serdaigle et une Poufsouffle qui ont conçu une petite Serpentard rusé. Une Serpentard qui avait appris les arts sombres et les avaient utilisé dans le feu de la bataille.

Le sang sur mes mains n'était pas quelque chose que j'avais prévu d'expérimenté avant de m'inscrire à Poudlard, ni mon utilisation de la malédiction de mort. Mais c'est pourquoi Sebastian et moi, dans une certaine idée déviante, étions les mêmes. J'étais pleinement consciente qu'il ressentait encore la culpabilité de ce qu'il a fait à son oncle, pour ce qu'il a fait à Anne. Il le faisait gracieusement derrière le masque qu'il portait, mais peu importe à quel point il essayait, je voyais toujours à travers.

L'obstacle léger qu'Ominis et moi avions rencontré avait été réglé, notre amitié était revenue à la chaleur et au partage des lits. Je me suis retrouvé à rire en me souvenant du visage de Sebastian quand je lui ai dit que j'avais 'scandaleusement' partagé un lit avec son meilleur ami. Ou ex-meilleur ami, pour être exacte. C'était un spectacle à voir, le rétrécissement de ses yeux, le crissement de son nez, la couleur de sa peau qui virait au blanc... c'était une œuvre d'art.

Une certaine fille de Gryffondor appela mon nom et je levai les yeux pour saluer une Natty souriante. J'avais pris la décision de lui communiquer le mot de passe de notre salle commune, au grand dam de tous les autres. Mais encore une fois, qui étais je pour m'en soucier? J'avais tendance à enfreindre les règles.

 "Bonjour Y/N, comment vas ma chère amie ?" Chaque fois que j'entendais son accent, je sentais mon intérieur fondre en gelée

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"Bonjour Y/N, comment vas ma chère amie ?" Chaque fois que j'entendais son accent, je sentais mon intérieur fondre en gelée. C'était tellement réconfortant et apaisant, si doux et accueillant.

"Je vais beaucoup mieux maintenant que tu es là." Je me suis levé de la fenêtre et je l'ai gentiment embrassée, lui donnant une étreinte serrée, réalisant que j'avais vraiment besoin d'un câlin. Tout au long de l'été, elle m'avait rendu visite, ce qui était plaisant.

"Qu'est-ce que je t'ai dit sur le fait d'être si charmante ? Les gens auront une fausse impression."

J'ai lâché un rire en me retirant, un sourire jusqu'au oreille. "Je n'y peux rien, c'est ma nature."

"Ça l'est, mais ton attitude effrontée t'attirera des ennuis un jour." Plaisanta t-elle.

"Eh bien, j'aime les ennuis." Je lui ai fait un clin d'œil et elle a levé les yeux au ciel tout en me frappant le bras.

Fire and Ice FR (Sebastian Pallow x FMC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant