Fire and Ice FR (Sebastian Pallow x FMC)

Chapitre 27

La création de la vie m'avait toujours intrigué. Ce n'est pas l'acte de la créer qui m'a fait réfléchir, mais plutôt le fait qu'une femme avait la capacité de porter un enfant en elle. Pour recueillir un petit être pendant neuf mois et lui fournir tout ce dont il a besoin car il grandi en elle.

Mes pensées traversaient mon esprit alors que je me tenais devant le miroir dans ma chambre, regardant mon ventre. Je ne pouvais pas croire, jusqu'à ce jour, que je portais le bébé de Sebastian, un bébé que nous avions conçu. Je voulais vraiment être heureuse, chérir ce moment excitant, mais je ne pouvais pas, je ne voulais pas que la menace d'Isidora frappe à ma porte.

Un poids avait été ajouté sur mes épaules, et je commençais à douter si je pouvais ou non la battre. Non seulement je devais protéger Sebastian et tous ceux que j'aimais, mais maintenant moi-même, pour le bien du petit Pallow qui grandissait en moi.

Quand Isidora m'a crié que si je la tuais, je tuerais aussi mon enfant, j'ai été prise par surprise. Le choc des révélations m'avait ramené de la profondeur de mon âme défaillante.

Depuis des jours, j'attendais qu'elle frappe, qu'elle vienne réclamer la vie dont elle rêvait tant. Mais c'était comme si elle prenait son temps parce que la guerre que j'avais prévue a été arrêtée. Quel que soit son programme, les lignes étaient maintenant floues parce que je pouvais sentir la magie noire que je contenait, m'arrachant, me commandant de diriger ses désirs. Elle voulait que je tue, que je fasse souffrir Isidora pour ce qu'elle avait fait.

Et j'avais peur, parce qu'une partie de moi voulait le même bain de sang que mon adversaire diabolique. Mais je devais être rusé à ce sujet, je ne pouvais pas agir sur mon irrationalité, j'avais quelqu'un d'autre à protéger maintenant.

Le bouton de la porte s'est mis à tourner et je me suis immédiatement retiré du miroir et me suis maladroitement tenu au milieu de la pièce alors que Sebastian entrait nonchalamment. Il avait l'air terriblement épuisé, les cernes sous ses yeux apparemment de couleur plus foncée. Malgré sa fatigue, il était d'une beauté éclatante.

 "Bonjour chérie."

Me précipitant vers lui, je sautai dans ses bras ouverts, ma tête se blottissant dans son cou. Son arôme addictif n'a jamais manqué de me faire tourner la tête et je ne pouvais pas m'empêcher de respirer profondément en le sentant.

"Toi et ton nez." Il gloussa, sa grande main dessinant des cercles contre mon dos.

"Tu sens trop bon." J'ai gazouillé, et je l'ai tiré en arrière pour picorer ses lèvres molles comme du beurre.

"Tu m'as manqué." Il soupira sur mes lèvres, me rapprochant pour approfondir le baiser. Nous n'avions pas été intimes depuis un moment, avec tout le chaos qui nous entourait, nous nous étions négligés physiquement.

"C'est peut-être notre dernière nuit ensemble." Exprimai je, ma lèvre inférieure tremblante alors qu'il me venait à l'esprit qu'il y avait une possibilité que nous ne nous en sortions pas vivants.

"Tais-toi, ne dis pas de telles choses. Toi et moi, y compris notre petit -" Sa main a touché mon ventre -

"Tout ira bien. Nous aurons une longue et heureuse vie ensemble, en famille." Ses mots salutaires et son sourire magnifique ont fait fondre mon cœur, et une vague de désir écrasante m'a traversé, me faisant le tirer vers le bas pour un baiser profond. Nos lèvres se formaient, la tension entre nous s'intensifiait à mesure que nos langues dansaient. Mes mains tremblantes se tendirent pour déboutonner sa chemise, mes doigts traînant sur ses épaules alors que ses vêtements ennuyeux tombaient sur le sol.