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CHAPITRE I
Episode I
Wylder


C’était un soir d'été brûlant.

Pour les grandes vacances je me suis trouvé un job à temps partiel dans un bar à assurer les taches de conciergerie et quelques soir celles de barman. Les vacances d’été et mon contrat arrivaient à leur fin.

Mais ce soir, c’était autre chose.

Un peu plus bondé que d’habitude, peut-être car c’était un samedi soir fin de travail ou c’était ce fameux groupe de musique qui effectuait son dernier concert ou peut-être encore, c’était mon dernier jour ici. Ensuite je retournerais étudier à l’Académie puis-

« Eh, jeune homme, pourrait tu me servir un quelque chose de bon ? »

Dans cette foule au loin je remarque un homme plutôt de taille moyenne dégrader la serrure de la porte réservée au personnel « Euh, excusez-moi une minute s’il vous plaît. »

Je me précipite pour rattraper l’individu qui franchi la porte.

Mince.

Où est-il passé ?

J’aperçois péniblement la figure à démarche assurée tourner à gauche, ce qu’il portait n’était pas bon marché.

Qui est-ce, un chef d’entreprise ? Un mafieux ? Absurde ! Il se dirigeais vers le bureau du propriétaire...

Quelqu’un l’a redirigé ? C'est complètement insensé ! Le propriétaire doit venir rencontrer la personne qui le demande, pas l’inverse.

Reprend toi Gian.

Tu viens de le rater.

Soudainement, il apparaît dans le couloir opposé. C’est bien trop suspect. Cette fois j’y vais sans douter une fois de plus.

Jamais je ne me suis senti aussi lent à rattraper quelqu’un mais enfin j'ouvris la porte qui menait aux vestiaires du personnel comme si c’était le choix le plus décisif qu’il m’est parvenu à faire. Au-delà de l’obstacle la mystérieuse personnalité fouillait dans un sac.

Dans mon sac !

« AAAH !!! Avons-nous crié au même moment.

—Qu’est-ce que tu fais, qui est tu ?

—Comment ça ? Toi, qui est tu ? Quand tu entame une discussion, faut se présenter !

— Euh oui, excuse-moi, je m’apprêtais à me corriger mais il reprit parole.

— Oh, je ne t’ai pas reconnu... Gian, quel joli prénom pour un si jeune et bel homme. Permets-moi de me présenter. Je suis Wylder. Nous avons le même âge si je ne me trompe pas, Gian. »

J’étais tendu de colère. Comment ? Il me connaissait ? Je ne portait même pas le badge!

Mais toute mon attention s’est portée à ce bandage recouvrant ses yeux. Comment pouvait-il évaluer mon physique étant aveugle ?

Supposer qu’il voyait à travers était simplement stupide car ses paupières étaient parfaitement collées.

Dans ses mains il attrapait des documents. Il finit de louer mon prénom et se releva d’un air sérieux.

Des frissons tressaillirent mon corps.

La largeur de ces épaules ne pouvait concourir les miennes mais le pouvoir de cette personne, je le ressentait sur un plan spirituel.

j'étais troublé. Était ce une personne dangereuse ?

Il s’avançait, assuré vers moi en élevant les papiers d’un air curieux.

« Sais-tu ce que c’est, Gian ? Ce sont des dossiers de transmission de propriété. Tu es un garçon astucieux, donc tu devrais comprendre pourquoi je suis ici. Je suis tout à fait venu chercher monsieur le propriétaire, mais le voilà devant moi. C'est un peu inattendu. »

Cela surpris les deux homme.

Comment était-ce possible ?

Quel comportement ignominieux.

« Oh là là ! Quel comportement ignominieux ! Fuir, mais en plus rejeter sur un étudiant de dix-huit ans, oh quel lâche. »

Il me souriait en retour. Il a lu dans mes pensées ?

Son regard reluquant me provoquait une démangeaison.

« Bon, allons droit au but. Je viens d’une agence de détectives et mon supérieur ma filé cette affaire assez troublante… en plus de ça, mal élucidée... »

Il me prouvait l’existence de son document mal élucidé où une écriture enfantine marquait « Bref, sache qu’il y a un beaucoup de victimes vers l'état du nord. Trouve moi les coupables. Bonne chance, hé-hé. »

En dessous quelque piste en forme d'adresse.

« Effectivement...
—Mais bon. Ça devrait faire l’affaire. Après tout, si on me la confié c’est parce que je suis le prodige de l’agence!

— Si tu le dis. »

Il continuait à s’étouffer de son rire diabolique quand une énorme explosion se fit entendre. Selon le bruit, l’explosion devait être même colossale.

Mes yeux se sont vite refixés sur le type bizarre qui semblait paniquer en appelant quelqu’un avec son smartphone. Puis il se mis en colère apprenant que le correspondant qu’il essayait de joindre était indisponible.

Le nombre de questions augmentait quant à celui des réponses, diminuait.

C'était quoi cette situation ?

Il se précipita vers la sortie pour avoir une vue sur la situation, je l’ai suivi.

Au fond de tous ces bâtiments, il y en avait un en particulier.
Celui-ci, indifférent des autres, brûlait d’une ardeur flamboyante.

Quant à cette tête brûlée, il éclatait son smartphone sur le sol, puis l‘écrasait du pied essayant de regagner son calme.

Jamais je n’ai vu une personne aussi passionnée.

« Oh là là là là…  C’est l’enfer ! Gian! Gian! Oh, aide moi !  Et je t’aide... à maintenir le bar ! »

Paniqué, il sort de nulle part un autre smartphone et appel.

« Eh, la bande, dépêchez-vous ! 74 rue Lupin. Tout le monde, reçu ? Tout. Le. Monde. Bip. »

C’était très bruyant. Plusieurs personnes couraient dans tous les sens, criaient, pleuraient.

Discrètement, une limousine parait gracieusement, plus gracieux que les mouvement d'un danseur.

En voyant leur arrivée, le fou que j’accompagnais, relâcha ses cheveux bouclés, bruns, puis un sourire illumina son visage.

Douze personnes descendaient de la limousine.

La lumière retombait sur eux comme dans les dessins animés sur les super héros qui apparaissait au moment le plus crucial.

'°.+💫*

Gian And Wylder's Adventures Où les histoires vivent. Découvrez maintenant