Par amour... || Hyunlix

Chapitre 1 - Fin de tournée

Je tenais avant tout à rappeler que l'histoire se déroule dans un monde parallèle, fictionnel. Il n'y a pas de véritable chronologie. Certes, l'histoire est fortement inspirée de la réalité, c'est normal, j'assume, je m'en inspire pleinement. Mais mes écrits restent inventés, créés de toute pièce et n'ont aucune source de vérité. Il s'agit avant tout d'une fanfiction totalement imaginaire, sortie de mon esprit, que j'avais envie d'écrire. Toutes les pensées, les propos des personnes, les dialogues apparaissant dans cette fiction ne sont que de pures inventions. J'espère avoir été la plus transparente possible et que vous pourrez lire cette fanfic l'esprit libre.

Le groupe s'appelle VENOM

La maison de disques : Go Live Entertainment (GLE)

J'espère que ça vous plaira, je vous souhaite une bonne lecture.

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*Point de vue Hyunjin*

Mon corps en sueur avait tellement donné ce soir. Je sentais ma chemise coller contre mon dos, mon torse. Cela aurait pu être désagréable. Néanmoins, les heures de répétition mais aussi l'habitude tout simplement de se donner constamment pour ce qu'on aime nous préparaient aussi à ces « inconforts ». Chaque mouvement était répété, contrôlé, analysé, maîtrisé afin d'offrir au public le meilleur de notre travail. Plus rien n'existait à part le public et la scène. Nous finissions le show par « Thunderous », l'ambiance était enflammée. 

Il y avait aussi une atmosphère particulière ce soir pour nous tous. C'était la dernière date de notre tournée. Personne ne voulait que ça se termine. Voyagez à travers le monde, se produire sur les plus grandes scènes du monde, pouvoir vivre de notre passion, c'était tout ce que nous espérions lorsque nous avons fait nos premiers pas dans cet univers de fantasmes, mais d'une rigueur et d 'une exigence indiscutable. En devenant Idol, c'était le deal et nous en étions tous conscients. Cela se révélait bien éprouvant parfois, mais notre mais commun était d'être les plus performants possibles et d'offrir les représentations les plus incroyables à ceux qui ultérieurement nous voir et nous soutenaient. De toute façon, pour suivre le rythme, il fallait impérativement qu'on aime notre travail, sinon cela aurait été impossible. On arrive à la fête de Jeongin, et puis j'attrapais sa main. Celle qui ne m'avait jamais lâchée depuis le début de cette aventure complètement dingue. Je ne voudrais pas qu'il en soit autrement. Unies quelques instants, avant de se détacher pour ensuite reprendre chacun la suite de la chorégraphie.

Les dernières notes résonnèrent, puis ce fut un brouhaha de cris venant de la foule immense amassée sous le Dôme de Séoul. Après des « aurevoirs » qui se prolongeaient de longues minutes, il fut temps de quitter la scène et de rejoindre les coulisses. Les lumières de la scène s'éteignent alors, nous dissimulant aux yeux de nos fans. Je sens alors sa main se poser sur mon bras et je sus à l'instant même que c'était lui. C'était devenu une habitude. Dès que les lumières s'éteignaient, nous en profitions pour nous rapprocher. Sa main sur mon bras pour que je le guide jusqu'aux coulisses. Nous étions fatigués, et le mot était faible. Enchaîner les dates, en donnant à chaque fois le meilleur de nous-mêmes n'avait rien de singulier. Mais quelle adrénaline ! Comment ne pas en redemander ?

En coulisses, c'était le moment où nous prenions le temps de nous féliciter mutuellement, content que cette soirée soit passée sans anicroche. Accolades, rires, sourires, même la fatigue ne pouvait pas entamer notre bonne humeur. Près de moi, je sentais sa chaleur. Même si je n'avais pas encore regardé l'homme pour qui mon cœur avait flanché depuis notre première rencontre. Son sourire irrésistible avait eu un effet que je n'aurai jamais imaginé, mon cœur battant instantanément plus rapidement. Nous étions très vite devenus des amis proches, tissant une relation unique et plutôt hors du commun pour ceux qui nous voyaient agir l'un envers l'autre comme des amis mutuellement possessifs. Sauf qu'avec le temps, j'avais fini par réaliser que mes sentiments pour cette adorable bouille aux taches de rousseur n'avait plus rien à voir avec de l'amitié. Du fait de sa personnalité attentionnée, son sourire qui illuminait la pièce, sa bonté naturelle ainsi que par nos rapprochements tactiles, il avait tout simplement fini par voler mon cœur. Et à présent, nous ne pouvions rester loin de l'autre trop longtemps, au risque de ressentir un manque qui devenait obsédant et douloureux.

Une heure plus tard, alors que je finissais de me changer après une bonne douche, on frappe à la porte. Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit que je vois une tête passer par l'ouverture de la porte, et les plus beaux yeux du monde qui me fixent. D'abord interrogateur, il finit par sourire.

F : Hyunjin ? T'es prêt ? me demande le blondinet en s'avançant vers moi.

Je hochais la tête, fixant avec un intérêt particulier les lèvres rosées et pulpeuses de mon amour et amant.

H : Plus qu'à prendre mon sac, et on y va.

Je me penchais vers Félix pour déposer un tendre baiser sur son front. Cependant, mon petit ami passa une main tendre mais ferme sur mon cou, nous permettant de rencontrer enfin nos lèvres.

F : J'en ai envie depuis Hellevator, me confia-t-il après notre baiser, se mordillant la lèvre inférieure, son corps se collant au mien, pour mon grand plaisir.

Alors comme ça depuis le premier titre qu'on avait interprété ce soir, il voulait m'embrasser.

H : Cela a dû te paraître long.

Je le fixais aussi intensément que la fougue qu'il venait de mettre dans notre baiser, avant de lever un sourcil un peu joueur.

H : Mais pas autant que moi... Depuis que j'ai vu tes adorables petites fesses devant moi montant sur scène, j'ai envie qu'on soit seuls tous les deux.

Je le vis rougir légèrement, baissant la tête. Il était tellement adorable. Il pouvait passer de la séduction à la timidité en un rien de temps, et j'adorais jouer avec ça. Souffler sur les braises était vraiment un vrai passe-temps très appréciable quand Félix en était la cible. J'aimais qu'il me veuille tout autant que j'aimais le faire rougir jusqu'aux oreilles.  Ses réactions me plaisaient fortement face à mes propositions qui se révélaient souvent indécentes quand mon corps et mon âme le réclamaient. Je savais que ça le faisait réagir, tout dépendant du contexte dans lequel on se trouvait. Que ça soit pour attiser sa fougue, ses désirs ou bien lorsque je me montrais trop possessif, je mettais souvent le doigt dessus pour attirer son attention.

Mon sous-entendu était plus qu'explicite, et pour bien appuyer mes dires, je pris son visage entre mes mains avec douceur avant de l'embrasser tendrement. Il poussa un soupir de contentement, puis passa ses bras autour de ma taille, ses petites mains se cramponnant à mon haut.

F : Tu sais que j'ai très souvent tes fesses dans mon champ de vision quand je danse ? C'est tellement déstabilisant.

Félix se mordillait la lèvre à nouveau, prétextant que ma royale personne était une distraction. Comment faisait-il pour que mon cœur manque un battement, juste avec de simples mots ? Honnêtement, il m'en fallait peu pour m'exciter quand il s'agissait de Félix. Disons que je pouvais être réactif, tout comme lui pouvait l'être avec moi quand nos corps entraient en contact. Cela pouvait parfois se révéler problématique dans certaines situations, comme lorsqu'il y avait du monde, parce que nous avions du mal à ne pas être tactile l'un envers l'autre. Pour éviter de nous faire remarquer et donc pour rester discret, soit nous nous voyions en cachette, ou bien nous gardions une certaine distance pour éviter que nos mains deviennent trop baladeuses. Cependant nous étions professionnels, et nous étions capables de nous maîtriser. Nous n'étions quand même pas des animaux.

H : Alors comme ça je te distrais sur scène ? Je sentais bien un regard insistant et brûlant de désir pour...

Cependant, je n'ai pas le temps de finir ma phrase, un Félix sauvage me donne une tape sur le bras, me coupant dans mon élan.

F : Je sais rester professionnel Monsieur Hwang.

Oh ça, je le savais, je n'en doutais pas. Cependant, mon attention se porte sur le fait que je trouve ça plutôt sexy qu'il m'appelle ainsi. Je lui offre un sourire des plus charmeurs avant de reprendre la parole.

H : Dis plutôt que mon aura est tellement captivante que tu ne peux décrocher tes yeux de moi.

Je le vis ouvrir la bouche, mi-amusé, mi-blasé. Mais avant qu'il ne puisse répondre, je plongeais sur ses lèvres que j'aimais tant dévorer, approfondissant notre baiser, quitte à manquer d'air, juste pour ne pas le lâcher. Je le serai contre moi, profitant de ce petit moment rien qu'à nous, jusqu'au moment ou un bruit de porte se fit entendre. Surpris de cette intrusion, nous nous séparâmes aussi rapidement que possible, mais au vu de la tête du visiteur importun, il était trop tard. Nous avions été pris en délit flagrant. Et au vu de la boule au ventre qui s'était nouée dans mon estomac, nous étions sur le point d'avoir des problèmes...