Chapitre 20 - Le deal de la discorde

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(Allô tout le monde ! Ce chapitre apporte enfin quelques réponses concernant le chapitre précédent. Un nouveau protagoniste fait son entrée dans la fiction. Il... ou plutôt Elle dans ce cas-ci, sera plus ou moins présente, tout dépendra de l'intrigue et de mon inspiration. J'espère que ce chapitre vous plaira (plus de 3900 mots). Bonne lecture :) )

Rappel :

W : Woo, PDG du label GLE

S : Mlle Seo, manager de Venom

Y : Yeji Hwang

K : Mlle Kang, manager de Yeji

C : Mr Choi, attaché de presse

POV Hyunjin

Je détestais devoir obéir continuellement comme un simple pion sur un échiquier, d'être manipulé et donc de devoir manipulé les autres à mon tour.

Je détestais ma vie. Je détestais être ici. Je détestais être seul dans ma chambre, à quelques mètres de celle de Félix, sans pouvoir l'approcher et lui parler. Je détestais ce que j'avais fait naître chez lui, ce que j'avais vu dans ses yeux, cette souffrance et toute cette rage. Mais ce que je détestais par-dessus tout, c'est de perdre celui que j'aimais au-delà du raisonnable sans pouvoir rien faire de concret. Sans rien pouvoir lui dire. Je me sentais impuissant. Et cela me rendait malade. Complètement malade. Au point où je finissais par me détester alors que lorsqu'on reprenait du début, je n'étais en rien responsable dans toute cette affaire à la base. Mais c'était plus fort que moi. Je le brisais un peu plus et ça me brisait tout autant. Je rêvais qu'on attrape cette enflure et que tout rentre enfin dans l'ordre. Mais pour le moment, ce n'était guère gagné. On en était même rendu à une phase du plan que je n'avais pas envisagé. Une phase qui ne m'enchantait guère. Qui m'exaspérait au plus haut point. Une phase qu'on m'avait forcée à exécuter contre mon gré.

Qu'est-ce qui avait bien pu se passer pour que je sois dans un tel état ? Pour cela, il fallait revenir quelques heures plus tôt...

Quelques heures plus tôt - Tour Go Live Entertainement

J'étais dans une pièce, porte close, une pièce que je désirais fuir au pas de course pour éviter une quelconque confrontation. Comment cela avait pu si mal tourner, et aussi vite ? J'avais été convoqué ce matin pour une réunion dans l'après-midi où j'avais pu voir que le sasaeng n'avait pas pris de vacances contrairement à nous. Il nous avait suivi et pris de très nombreuses photos à notre insu. Et ces dernières m'avaient été montrées... Sous le regard plus que désapprobateur du PDG qui était exaspéré de -je cite- mon "comportement puéril et inconséquent".

Me voilà donc enfermé, "puni" comme un môme qui a fait une bêtise, en attendant son châtiment. Tout ça à cause de ma putain d'imprudence à Gangneung. Je m'étais senti libre loin de Séoul, loin de nos problèmes. J'avais donc fait l'erreur de croire que parce que nous étions loin et que je m'étais remis avec Félix, tout était réglé. Que ce psychopathe n'était pas là à surveiller nos moindres gestes. Mais en même temps, comment aurais-je pu imaginer qu'ils nous suivraient jusque sur notre lieu de vacances ? Rien n'avait filtré, nous avions fait en sorte de ne rien publier. Notre manager ne savait pas comment nous avions pu être découvert, frustrant notre équipe. Est-ce que nous avions été suivis ou est-ce qu'il y avait un traître dans nos rangs ? Quelqu'un donnait-il des infos au sasaeng qui nous harcelait ?

Résultat, je me retrouvais dans un des bureaux de la tour de GLE à attendre. Attendre quoi ? Je ne savais pas trop. On m'avait demandé de rester là et de ne pas bouger. Que quelqu'un viendrait me rejoindre bientôt et que j'aurai bientôt des réponses à mes questions. J'avais encore en tête les photos de Félix et moi sur la plage, nous embrassant au crépuscule. Néanmoins, elles n'avaient pas été prise par nous en mode selfie de couple. Il s'agissait des photos que le ou les sasaeng avaient envoyé à notre label en signe de menace. Mais il n'y avait pas que ça. Apparemment, nous étions une véritable obsession puisque nous étions partout. On pouvait nous voir à la sortie du cinéma, nos vestes sur la tête, courant vers le café le plus proche pour échapper à la pluie ; ou bien mains dans la main, au Gyeongpo Lake Plaza, profitant de la tranquillité des lieux, ou alors nous chamaillant comme des gamins dans l'eau en bord de mer parce que l'Australien m'avait explosé à la course de natation. Plein de petits instants intimes capturés entre Félix et moi qui nous avaient été volés sans qu'on ne puisse rien dire. Je me sentais impuissant et en colère.

Par amour... || HyunlixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant