Le Hasard Fait Parfois Bien les Choses !

Chapitre 2

Le train avait repris son allure d'avant et avançait à grande vitesse. La porte s'était refermée dès que les deux agents étaient partis mais il n'avait pas pour autant lâché son étreinte sur mes anches qui me gardait contre lui.

Ma respiration était rapide et je sentais mon cœur battre si fort dans ma poitrine, que cela me faisait presque mal. Je décidais donc de rompre ce silence pesant et allais lui demander de ma relâcher gentiment, lorsque soudain, il me plaqua brusquement contre le mur et reprit le baiser de tout à l'heure, mais cette fois, avec beaucoup plus de fougue et d'entrain qu'avant.

Le souffle chaud sortant de son nez venait frôlait mon visage. Mon cœur battit encore plus fort et mes jambes tenaient à peines debout.

Nous ne nous connaissions pas, et pourtant il avait eu l'audace de m'embrasser, et qui plus est, de me voler mon premier baiser. Sa langue venait retourner la mienne sans cesse, et je ne savais pas comment réagir face à l'assurance et à la puissance de se baiser, mais surtout, même si je l'avais voulu, je n'aurais pas eu assez de force pour le repousser de moi.

Je ne voulais surtout pas admettre dans ma tête que ce baiser n'était pas désagréable et qu'il me plaisait même. Soudain je ne sais pas ce qui me pris, mais je passais mes bras autour de son coup, comme pour lui dire que je ne voulais pas que cela ne s'arrête, ce qui, malgré moi était un peu vrai quand même.
Notre baiser dura longtemps mais je ne saurais dire combien de temps car cela m'avait fait complétement perdre la tête.

Au bout d'un certain temps je cru que cela été fini mais je me trompais ! Je sentis les mains tenant mes anches descendre sur mes fesses et tressaillais vivement lorsque je remarquai, qu'il me les pelotait.

Cette fois c'en été trop pour moi et mes jambes flasques lâchèrent complètement sous mon poids. Je m'attendais à tomber sur le sol dur des toilettes mais je sentis ses mains me soutenir au niveau des cuisses. Il se tourna vers moi et me dit d'un air malicieux :

- C'est bon, ton remboursement pour le service est fini. Voyant que je ne répondais pas et que je ne bougeais pas d'un pouce, il me tapota l'épaule.

- Hé ! Debout là-dedans faut que tu descendes je dois retourner à mon siège moi. Il dut bien se rendre compte à un moment que je ne répondrais pas car je m'étais assoupis de fatigue à cause des évènements de la veille et surtout à cause de ces derniers.

Lorsqu'il le remarqua il rit, remit la capuche sur ma tête et sortit enfin de ce petit endroit étroit et inconfortable.

****

- Mio ! Mio ! Mon chéri réveil toi. C'était la voix douce et tendre de ma mère qui m'appelait par mon nom. Il fait beau aujourd'hui, je suis sûre que c'est une belle journée qui s'annonce pour toi au lycée.

- Maman ? Maman ! Tu peux venir on va être en retard si on ne se dépêche pas tout de suite. Cette voix, je la reconnaitrais entre mille, c'était celle de ma petite sœur Ayano de 12 ans qui s'apprêtait à aller au collège.

- Oui j'arrive ma chérie va m'attendre dans la voiture j'arrive dans 5min. Tu t'habilles et tu descends vite mon chéri d'accord ? Elle déposait un baiser sur mon front et partait rejoindre ma sœur qui l'attendait en bas de l'escalier.

J'ouvris lentement les yeux, et découvris ma chambre remplit de mes affaires, mon uniforme repassé posé sur la chaise de mon bureau, mon réveil qui affichait 6h30, mon poster d'un groupe coréen que j'adorais nommé Stray Kids, et, surtout, mon étagère à manga et à figurines, dans le coin de la pièce. Je me levais péniblement, enfilait mon uniforme et descendais dans la cuisine les yeux encore tout endormis.

- Ah Mio tu t'es enfin décidé à te lever ! Mon père se tenait devant moi, assis sur une chaise lisant comme à son habitude son journal, les lunettes sur le bout de son nez prêtes à tomber. Tiens, prends ça et commence à partir sinon tu vas encor finir par arriver en retard au lycée.
Il me tendit une grosse tartine de marmelade, ainsi que mon bento du midi remplis de bonnes choses comme à son habitude. Je les saisissait, enfilais mes chaussures et empruntais la rue menant au lycée.