Chapitre 5

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Nous étions collés l’un à l’autre depuis une bonne trentaine de minutes et il ne voulait toujours pas me lâcher. Soudain, je sentis sa main glisser nonchalamment vers le bas de mon ventre puis atteindre mes anches.

Je fronçais les sourcils par reflexes mais ne protesta pas vu que je m’en étais habitué. Mais celles-ci passèrent de mes anches à mes fesses et commencèrent à me caresser doucement.

- T’as beaucoup de chance toi, tu sais pourquoi ? me fit-il remarquer

- N…nan pou…pourquoi ? demandai-je en me retenant de geindre sous le coup de l’excitation et du plaisir.

- T’as des fesses super douces et moelleuses c’est dingue ça ! On dirait carrément du slim. Exprima-t-il en les pressant fortement entre ses doigts. Un frisson parcourut mon corps de tout son long et, sans que je ne puisse m’en empêcher, fit lever vous savez quoi. Je plaquais mes mains sur mon entre-jambe tout en baissant la tête pour éviter son regard.

Il me dévisagea puis empoigna mes mains à la force d’une seule de ses deux mains. Son autre main vint attraper mon « engin » et se mit à faire de petits allés et venus de plus en plus rapide.
De mon côté je commençais à perdre la tête, et poussais des soupirs d’agrément (de plaisir). Lorsque je tournais la tête vers Kentô, je le voyais penché sur moi, des gouttes de sueurs perlaient sur son front et je vins les essuyer d’une main douce.

Soudain je vis à travers l’eau que son organe était lui aussi plus que levé et que ça avait l’air de le faire souffrir. Je l’arrêtais et il me regardait d’un air incompréhensif en disant :

- Pourquoi tu m’arrêtes ?

- Il a l’air de te faire souffrir non ? Il me regarda ahuri et rigola.

- Tu t’en soucis ? Tu dis ça comme si tu voulais t’en occup… Mio hé ça va ? je m’étais évanoui sans m’en rendre compte, par fatigue je suppose, et je n’entendais plus aucun mot de ce qu’il me disait.

****

« Cui, Cui, Cui »

J’entendais faiblement le piaillement des oiseaux et me réveillais soudain en sursaut en me souvenant, rougissant, de la nuit dernière dans le grand bain. Je me frottais les yeux, baillais un grand coup et remarquais que le soleil tapait fort dans la chambre et que le lit était vide à mes côtés.

Je me levais lentement et descendais dans la cuisine où j’apercevais Kentô, un tablier bleu sur lui, s’affairant à ce qui me semblait être une délicieuse omelette. La bonne odeur emplissait la pièce déjà baignée dans la lumière du soleil matinal.
Il dût m’entendre arriver car il se retourna, essuya son front en sueur et m’adressa un énorme sourire remplit d’amour, que je lui rendis avec joie.

- Salut la marmotte ! Tu t’es enfin décidé de te lever, tu sais qu’il est bientôt 13h. Mais je ne dis pas ça pour te fâcher tu pouvais dormir encore longtemps si tu le voulais. A cause d’hier tu dois être crevé. Je rougis

- En tout cas ça sent drôlement bon ici. C’est une omelette que tu prépares ?

- Exactement ! J’espère que tu aimes. Je hochais la tête en signe d’approbation.

- T’as besoin d’aides pour un truc ?

- Nan tu peux t’installer j’apporte tout.

- Ok. Nous nous installâmes à table et dégustèrent avec plaisir notre repas, qui s’avéra être vraiment exquis. Vers 15h la mère de Kentô rentra de son voyage d’affaire le sourire aux lèvres.

- Salut ‘man pourquoi t’es aussi contente de rentrer à la maison ?

- Hé bien figures toi que j’ai fait une très bonne affaire avec un riche homme là-bas.

Le Hasard Fait Parfois Bien les Choses ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant