Chapitre IV

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Bonsoir à tous, je tiens à m'excuser pour le retard ; c'est juste aujourd'hui que je remarque que les chapitres publiés se sont mystérieusement depubliés,

Malgré tout, profitez du chapitre ♥️

Après que le rouge ait échangé quelques mots avec Nash, il avait pris la route avec sa famille. Durant le trajet, le rouge avait essayé de parler à Akira mais ce dernier n'avait rien voulu entendre, se terrant encore et toujours dans l'idée que son père l'utilisait à chaque fois que ça l'arrangeait.

Une trentaine de minutes plus tard, ils étaient de retour au manoir du grand-père du roux, une fois que le moteur s'arrêta, Akira sauta en dehors de la voiture. Il passa par la porte de l'arrière, pour que son arrivée ne se fasse pas remarquer par les invités.

En montant les marches, Akira tomba sur Aomine. En le voyant, le roux était pétrifié, ne sachant pas comment réagir. Aomine pouvait le gronder, le réprimander et même le punir, il était et avait toujours été un membre de la famille.

Plus il montait plus il se rapprochait du bleu qui se reposait sur le mur, l'attendant sûrement. Des minutes, qui  semblaient être une éternité pour le roux, plus tard il le dépassait déjà, mais le bleu ne disait rien.

Il atteignit la dernière marchés et il entendit le bleu soupirer.

– tu peux me dire ce que tu fous, Akira ?

Il avait dit quelque chose, ce qui signifiait qu'il n'allait pas lui balancer un truc en pleine face.

– de quoi tu parles ?

Il faisait de son mieux pour avoir un air calme et assuré, même si à l'intérieur, il tremblait. Le bleu l'avait toujours terrifié, il était flippant, il fallait toujours se souvenir que le bleu était l'exécuteur de son père, l'assassin personnel de son père.

Bien que ce petit côté du bleu l'avait toujours un peu effrayé, ça avait aussi contribué à créer l'image de l'Homme qu'il se faisait de lui, une sorte de modèle ; la montagne de muscles qui a une cervelle, qui avait toujours été là pour lui. Petit, Aomine était son père quand le rouge n'était pas là, bien que lui aussi pouvait disparaître des mois durant.

– tu sais que le monde extérieur est dangereux, mais toi, tout ce que t'as en tête c'est faire chier ton daron, gronda le bleu.

Akira avait bien remarqué que le bleu s'était moqué de lui en parlant du " monde extérieur". Petit, quand son père lui interdisait la moindre interaction avec le reste du monde, Akira appelait monde extérieur tout ce qu'il ne connaissait pas.

– je ne veux pas le faire chier, je veux qu'il me comprenne ! Hurla le roux, au bord des larmes.

Il n'eut qu'un énième soupir de la part du bleu comme réponse. Et quand il était sur le point de partir, le bleu parla enfin.

– te conduire en enfant rebelle n'améliorera rien, tu dois te comporter comme une personne responsable.

En disant celà, Aomine ne se croyait pas lui-même, ce sale gosse, comme il l'appelait souvent, avait fait de lui un homme qu'il ne voulait pas être, lui qui n'avait jamais pensé à fonder une famille, avoir des enfants, était réduit et débiter des discours que seul un parent pouvait sortir.

– mais je ne suis qu'un gamin, comme tu le dis souvent

Akira avait coupé court à la discussion. C'est vrai que le bleu le traitait souvent de gamin mais il faisait aussi parti de ceux-là qui lui répétaient de comprendre son père et sa maladie. Lui, il voulait juste qu'on le comprenne.

Mon Obsession : Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant