One-shot Recueil

/Good-Omens\ - Aziracrow - Vintage Boy's Love

Nda :
Crowley = Rampa
(J'ai vu la série en anglais, désolé de la confusion entre les noms fr et en)
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Dans l'ambiance de la nuit -malgré la situation humanitaire catastrophique- se dresse une foule de personnes. Allure de fête et de vie là où s'abat la mort. Ils ne fuient pas, non, ils profitent de la belle soirée qui s'annoncent sans bombardement. La nuit est claire, si ce n'est le bruit fréquent d'avion qui passe au dessus des têtes et pour une fois, ils ne sont pas de mauvaise augure. La nouvelle s'est répandue à toute vitesse dans le pays, sans même laisser le temps de prendre un souffle de joie : la guerre tourne enfin en la faveur du pays. Les forces ennemies repoussées, des deux côtés du continent, voilà qui se fête malgré la situation loin d'être gagnée. Et cet amas de chair ne se fait pas prier, entrant dans un ou plusieurs pubs pour rire ensemble comme dans les années précédant la catastrophe... du moins, d'après ce qu'il a appris.

L'être, placé plus loin, à l'intersection de ruelles, en observe la scène. Étonnant phénomène que les humains s'y fourrent comme des assoiffés en criant victoire alors qu'ils ont été bombardé pendant presque un an, ou deux. Il n'a plus les chiffres exacts. Cependant, cette attitude bestiale et complètement déraisonnable lui fait attraper une vilaine grimace partiellement cachée par de sombres verres. Dans sa nature, l'idée lui plaît bien de rejoindre cette foule désespérée pour sauter dans la gueule du loup. Si un bombardement arrivait maintenant... Son imagination en joue toute une scène, peu glorieuse et même totalement désastreuse pour le bilan humanitaire. Non, il n'est pas en faveur d'un tel phénomène mais l'Enfer ne s'en privera pas s'il le sait.

A l'opposé de cette chaleur et cette convivialité, des pas retentissent contre le sol trempé et froid. Le rouge tourne finalement la tête, apercevant enfin son rendez-vous professionnel qui pointe le bout de son nez. Pas trop tôt, presque à attendre pour le minois angélique de son camarade. Ce dernier d'ailleurs semble le chercher du regard. Sa vue se pose sur lui, il en profite pour faire un petit hochement de tête avec son chapeau afin que l'ange le reconnaisse. Rassuré, Le blond engendre des petits pas rapides pour qu'ils soient enfin correctement face à face. Un beau visage illuminé au léger sourire sincère, toujours cet acte de bienveillance... Il préfère finalement cette chaleur dégagée par l'individu.

"Bonsoir Crowley, excuse moi du retard je... j'ai été fort occupé avec les bouquins.
- Bonsssoir mon ange, aucun problème, on y va ?"

L'excuse ne lui vient même pas vraiment en tête, n'éprouvant même pas le besoin d'avoir une circonstance. Puis, il connaît son amour pour les livres même si l'excuse lui semble excessivement mauvaise. Il ne sait vraiment pas mentir, bien le caractère d'un ange. Avec une approbation rapide, le serpent sort enfin de sa pénombre et ils s'y rendent, à un restaurant qu'ils ont envie de tester depuis un petit moment : le Ritz. Beau restaurant qui a ouvert ses portes il y a quelques dizaines d'années déjà, il se fait bien connaître. De plus, la gourmandise de son camarade ne peut être rassasiée que par des mets de luxe en sa compagnie donc le choix était tout fait.

Comme de vieux amis, ils se parlent sur la route de tout et de rien. Les événements apocalyptiques du monde ne leur font ni chaud ni froid, sachant très bien que ça ne mènera pas à la vraie fin du monde. Ceci est juste une épreuve qu'ils s'infligent, sans même que les démons ait forcément à fouiner là dedans. Enfin, ça serait mentir de dire qu'aucun démon n'a soufflé quelques idées à l'oreille du plus grand ennemi de l'humanité, mais certainement pas pour mener à une telle destruction : les humains sont assez doués pour ça par eux-mêmes. Crowley vient même en rire durant leur échange avant de finalement arriver devant le bâtiment luxueux qui a toujours ses portes ouvertes. Même en temps de guerre, la richesse passe par dessus.