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Attends, je rêve là ?

- Vas-y ! Continue ma belle ! Laisse-moi te sentir.

C'est une blague ! Dites-moi que c'est une blague ! J'ouvre la porte et découvre le boxer de Jason ainsi que le string de la blondasse par terre.

- Ça va, je ne vous gêne pas trop.

La blondasse s'arrête net et tourne la tête vers moi.

- T'es qui toi ? Me demande la blondasse.

- Je te retourne la question.

Puis elle regarde de nouveau Jason.

- Qu'est-ce que tu fais encore ici toi ?

- S'est ta copine ? Lui demande la blondasse.

- Non ! S'est ma mère qui a décidé de me faire chier avec ma vie sentimentale. Dégage de là ! M'ordonne-t-il.

- Ouais, casse-toi. Ont été en train de baiser, rajoute la blondasse.

Non mais j'hallucine ma parole. Ok ! Là par contre ça me gonfle. Je soupire un grand coup.

- Écoute-moi bien Jason. Je ne partirais pas d'ici, tu sais pourquoi. Je vais te le dire moi. S'est ta mère ma patronne et tant que ta mère ne me dira pas de partir, je ne partirais pas. Compris ! Alors la connasse qui te sert de plan cu, elle va prendre son string, son soutien-gorge ainsi que toutes ces petites affaires et elle va se tirer. Sinon, s'est moi qui vais lui montrer la sortie. Est-ce que c'est clair ?!

Elle se redresse et me regarde froidement.

- C'est moi que tu appelles conasse ?

- Qui veux-tu que ça soit à part toi.

Elle se lève, prend ces affaires et pars de la chambre en me bousculant.

- Attends ! Malorie, on n'avait pas fini ! S'exclame Jason en se levant du lit la bite à l'air.

Je lui tend une serviette qui se trouve juste à côtés de moi. Il la prend violemment.

- Donne-moi ça toi !

Je suis ravie d'avoir pu enfin dire ce que je pense. J'entends la porte claquée, elle est partie. J'ai le sourire aux lèvres.

- Ça s'est fait.

Il revient vers moi. Cette fois-ci envelopper d'une serviette. Et il est furieux alors que j'en suis ravis.

- Qu'est-ce qui t'as pris de lui parler comme ça ?! Ici, tu es chez moi ?!

- Exacte et ta mère est ma patronne donc tant qu'elle ne dit pas de m'en aller, je ne vais nulle part.

Il avance encore un peu plus vers moi.

- Tu crois que tu peux tous te permettre. Tu n'es qu'une pauvre fille qui cherche désespérément un mec.

Purée ! Mais s'est vraiment un pur connard ! Je suis sur le point de le gifler, mais il arrête ma main avant qu'elle n'ait atteinte sa joue.

- Va te faire foutre Jason !

- Et arrête de m'appeler Jason. Jason, s'est réservé pour les plus intimes.

- Je t'emmerde !

J'essaie de dégager mon poignet de son emprise, mais en voulant tirer de toutes mes forces, je glisse et tombe sur le lit. Je l'entraîne dans ma chute. Je peux à présent sentir son sexe à travers la serviette. Sa main gauche a atterri sur ma taille. La mienne est sur son torse et je dois dire que pour un coureur de jupon. Il est carrément bien gaulé.

JasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant