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Je prends mon petit-déjeuner et m'habille rapidement. Durant la journée, ma mère m'appelle.

- Allô maman !

- Marie, je peux passer chez toi ? J'ai des affaires que j'ai achetées pour toi.

- Euh, pour l'instant, garde-les chez toi. Je n'habite pas chez moi.

- Ah bon ! Tu as déménagé ? Je n'étais pas au courant.

Elle me fait rire.

- Mais non maman, je n'ai pas déménagé. J'habite toujours au même endroit, s'est juste que je n'habite pas chez moi pour l'instant. Et ça me fait penser à quelque chose. Tu pourrais passer chez moi pour donner à manger à Gribouille. La pauvre, elle doit avoir faim.

- Oui, je le ferais, mais dis-moi où tu te trouves et je te l'apporterais.

- Non, garde-le pour l'instant. Je ne peux pas t'en dire plus.

- Tu es sûre que tous va bien ? Me questionne ma mère.

- Oui maman, tous vas très bien.

Je sens une perception d'inquiétude dans sa voix.

- Si tu avais un problème, tu me le dirais, n'est-ce pas ?

- Oui maman. Tu serais la première au courant.

- Très bien ! Dans ce cas, je te laisse.

- Et n'oublie pas gribouille.

- Oui, ne t'en fais pas pour gribouille.

Elle raccroche. Me voilà encore seule avec moi-même dans ce grand appartement. Il faut que je trouve un moyen de m'occuper sinon je vais péter un câble. Je cherche dans les nombreux placards qui se trouvent dans cet appartement.

Mes recherches portent leurs fruits, car je tombe sur un livre. Il parle de cuisine. Je suis moi-même étonnée par ma découverte. Je n'ai jamais vu Jason cuisiner depuis que je suis ici.

Je le feuillette toute la journée puis vers dix-huit heures Jason reviens. Il ne m'adresse pas la parole. Cette fois-ci, pas de fille à l'horizon. Dois-je prendre ça pour une bonne chose ? J'ai des doutes.

J'entends la porte claquée. Il boude ou quoi ? Je prends l'initiative d'aller le voir. Je frappe à la porte. Pas de réponse, j'ouvre quand même.

- Jason, tu boudes ?

- Fous-moi la paix, s'exclame-t-il allongée sur son lit.

Ok

- Tu t'es fait renvoyer boulet par une fille ?

- Non !

- Dans ce cas, dis-moi pourquoi tu fais cette tête ?

Il lève la tête vers moi.

- Ce soir, il y a une soirée pour les partenaires et les actionnaires de l'entreprise et ma mère m'as conseiller d'y aller avec toi. Selon elle, il faut que je saisisse l'occasion de refaire mon image.

- Oui et alors ! Je ne vois pas où est le problème ?

- Le problème, c'est que je n'ai pas du tout envie d'y aller avec toi.

Je vais faire comme si je n'ai rien entendu.

- Parce que tu crois que tu as vraiment le choix.

Il me regarde de travers. Puis il se relève. Je remarque alors qu'il est hyper sexy en costard.

- Je dois porter quoi ? Je lui demande.

- Quelque chose de classe de préférence. Il faut qu'on aille faire les magasins toi et moi.

Allez faire les magasins avec lui. Je sens que ça va être une partie de plaisir. Nous prenons sa voiture et il m'emmène dans un magasin de vêtements Dior. Je crois que ça va être la première fois que je passe les portes de ce genre de magasin. Les fringues sont hors de prix, mais j'imagine que je n'ai pas le choix.

Jason s'arrête devant un portant et cherche parmi les nombreuses robes qui y sont accrochées.

- S'est quoi ta taille ? Me questionne-t-il.

- Je fais du M.

Il trouve trois robes. Une robe crayon bleue foncée, une robe sirène et la dernière est plus large.

- Va les essayer. Les cabines d'essayage sont au fond du magasin.

Je me dirige vers elle et entre dans l'une d'entre elles. J'accroche les trois robes au portant et commence à me déshabiller. La première est affreuse, la deuxième me boudine alors que la dernière semble parfaite pour moi. À un détail près, je n'arrive pas à fermer la fermeture derrière. Je demande de l'aide à Jason.

- Est-ce que tu pourrais m'aider s'il te plaît ?

Il se tourne vers moi.

- Je n'arrive pas à fermer la robe derrière.

- Tourne-toi.

- J'aimerais bien, mais si je fais ça la robe va tomber. Tu peux entrer et le faire.

Il soupire et rentre pour la fermer. Je sens son souffle contre mon épaule. Puis ses lèvres contre ma peau.

- Tu as la peau douce Marie.

...

- Tourne-toi, je t'ai dit, me redemande Jason.

Merde, j'étais en train d'imaginer une scène cochonne. Ce que je fais rapidement. Il la ferme puis je me retourne pour qu'il me dise ce qu'il en pense.

- Elle est parfaite pour toi.

- Merci !

- Allez, rhabille-toi. Il ne faut pas qu'on soit en retard pour la fête.

JasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant