Chapitre 1

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J'entrais dans l'école de Konoha. Encore une nouvelle année à détester tous les professeurs et les élèves. Depuis deux ans, je ne suis plus le même. J'ai commencé à avoir des baisses dans mes notes, je manque beaucoup de cours et je suis rendu désintéressé de l'école. Ma mère m'oblige à y aller, malgré mes menaces et mes absences, elle y tient. Elle souhaite simplement que je réussis, mais je n'y arrive pas.

SMS Shikadai à Boruto : 

Boruto! Tu dois venir aujourd'hui! Nous allons avoir notre partenaire pour notre projet. Ça va durer toute l'année. Tu dois venir !

SMS Boruto à Shikadai : 

Ouais, t'inquiète, je vais venir Shikadai.

Je déteste l'avouer, mais si c'est bien la seule personne que j'ose encore lui parler, c'est lui. Je n'ai pas réussi à supprimer cette amitié. Il était important pour moi. Chose dite, chose faite. J'étais assis à mon bureau et j'attendais que le professeur commence à donner sa matière. Exaspéré, je sens que le cours ne sera vraiment pas plaisant.

Kakashi : Bon! Puisque tous les élèves sont présents aujourd'hui, je vais vous donner le nom de votre partenaire. Vous ne pouvez pas changer, vous ne pouvez pas, ou plutôt, vous ne réussirez jamais de réaliser ce projet seul. Je commence.

Lentement, les corps se levaient lorsqu'ils entendirent leur prénom. Puis, je vis la magnifique Sarada Uchiwa, aussi la coincée, se lever. Puis j'entendis mon nom. Je me levant lentement. Elle se tourna vers moi, je vis de la déception, du désespoir et de la colère dans ses simples traits du visage. Ça va être une expérience enrichissante. Je vis Sarada venir vers moi, bizarrement, je me sens un peu moins sûr de moi.

Sarada : Bonjour. Donc voici mes dispos et mon adresse. Ah. Mon numéro de téléphone est le 555-1010. Donc textes-moi quand tu voudras commencer. S'il-te-plaît, ne fait pas... toi et aides-moi avec ce projet.

-D'accord.

Sarada : D'accord ? C'est tout?

Elle me regardait avec ses yeux noirs persans, tu voulais que je te réponde quoi ?

- Tu veux que je réponde quoi? Ma jolie?

Sarada : Retire « ma jolie », mais ça va. Donc écris-moi et tu viens quand tu peux.

Sarada tourna ses talons et partie rejoindre ses amis. Je vis que beaucoup de personnes me regardaient, donc Sumire. Elle me fit un petit sourire discret, elle a toujours tournée autour de moi, pour mon grand désespoir. Je regardais un peu partout dans la classe, tout le monde était avec leur nouvel partenaire, sauf moi. Je pris mes crayons et mon cahier et je me suis assis auprès de Sarada. Celle-ci arrêta net de parler et me dévisagea. Je lève les yeux au ciel, en commençant à écrire sur les sujets qu'on pourrait abordés pour le projet de français. Elle me regardait, toujours silencieuse, puis je commençais à perdre patience.

-Pourquoi tu me regardes et tu ne fais rien!

Sarada : Pardonnez moi, Monsieur, c'est juste assez rare que tu oses travailler, je suis surprise.

- Bah, tu veux qu'on le fasse le projet ou pas?

Sarada : Si...

- Alors, voici ce que j'avais pensé.

En vrai, j'improvisais. Je ne savais même pas c'était quoi le but du travail, mais faut croire que j'ai vu juste. Puisqu'elle a pointé avec son doigt un de mes sujets.

Sarada : Celui-là. Viens chez moi ce soir. 18H.

- J'y serai.

Sarada :Tu es mieux!

Elle se leva et parta en grande vitesse. Moi? J'avais un sourire niait et j'étais toujours impressionné par sa beauté.

J'avançais lentement dans les rues de notre quartier. Sarada n'habitait pas très loin de moi, environ dix minutes de marches. Je cogne à la porte et ce fut sa mère qui répondit. Grande, yeux verts avec des cheveux roses, elle ne ressemblait aucunement à Sarada. Elle avait hérité les traits de son père, au désarrois de sa mère. Je monte vers sa chambre et je cogne avant d'entrer. Elle était couchée sur son lit, sur le ventre, elle lisait un de ses bouquins. Tranquillement, elle se tourna vers moi et je vis un petit sourire se dessiner sur ses lèvres. 

-Quoi ?

Sarada : Rien, je me demandais comment tu as fait pour arriver à l'heure, puisque tu n'arrives jamais à huit heures pour l'école. 

-Je décide quand je veux être présent ou pas. T'sais, comme mon père ou le tien. 

C'était bas, très bas. Je vis son petit trait de colérique ressortir à la fin de ma phrase, je baissa ma tête, j'avais surement dépassé les bornes. 

-Désolé, ce n'est pas contre toi.

Sarada : Bon, on commence ?

Sarada et moi avons travaillé et vraiment bien avancé notre travail. J'étais vraiment épuisé, il était rendu 22 heures et je commençais à cogner des clous. Je ferma mes yeux, puis je me suis endormi. Le lendemain matin, je me réveilla dans le lit de Sarada, avec Sarada auprès de moi. Je me tourna pour la regarder dormir. Elle avait les traits si doux, pourtant elle est une des filles avec le plus de caractère de l'école. Si je me souviens bien, Shikadai m'avait dit qu'elle avait fréquenté un garçon pendant l'été. Je replaça une mèche de ses cheveux noirs et je vis ses yeux noirs s'ouvrirent. 

-Bon matin, je me suis endormi?

Sarada : Ouais... moi aussi d'ailleurs. Tu as faim ?

Elle s'était levée du lit, mis un coton sur son t-shirt et elle me fit signe de la tête de venir avec elle. J'étais un peu gêné, surtout que sa mère doit être présente.

Sarada : Ma mère n'y est pas, elle travaille de nuit plus un over. Tu savais qu'elle était médecin?

-Tu sais, Sarada, nos parents étaient amis, je connais les métiers de tes parents. 

Sarada : Désolée, j'oublis que tu étais aussi le fils des meilleurs amis de mes parents. 

Elle fit un café, en me montrant le lait et le sucre. Je sentis son regard lorsqu'elle a réalisé que je buvais du café noir.

Sarada : Noir ? Comme ton âme? 

- Tu aimes ce côté noir, Sar. 

Elle rougit à mon surnom. Je souris, j'avais réussi à faire de l'effet. 

- Je vais entrer, veux-tu que je reviens demain ?

Sarada : Oui, j'aimerais vraiment finir ce projet au plus vite! 

Elle ramassa ses affaires, en même temps que je mis mes souliers et que je pris mon sac à dos. Je lui salue, poliment, avant de tourner mes talons et de partir à marcher vers ma maison. En entrant chez moi, je vis encore ma mère seule avec ma petite soeur Himawari. Mon paternel était encore absent. En même temps, je préfère ça. En voyant le regard noir de ma mère, je me maudis d'avoir souhaiter que mon père ne soit pas présent, elle me fait vraiment peur. 

Boruto x sarada : un hiver glacéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant