Boruto x sarada : un hiver glacé

Chapitre 3

J'entendis ma mère m'appeler pour la troisième fois en cinq minutes, je décide d'aller la voir. Vêtu de mon kangourou et d'un jogging, je vis ma mère, auprès de mon père.

Naruto : Salut Boruto. Comment tu vas ?

-Je vais bien.

Je m'asseoie le plus loin possible de mon père, non pas parce que je le déteste, mais parce que j'ai peur que ce soit son alter. Je vis le regard triste de mon père et sans m'en rendre compte, il était de plus en plus proche.

Naruto : Hinata m'a dit que tu avais des difficultés auprès des notes et de tes amis. Tu peux m'expliquer ce qui se passe!

Le paternel est de retour, ça parait.

- T'inquiète, je suis avec Sarada pour mon travail de Kakashi, elle ne va pas me laisser raté quoi que ce soit.

Naruto : Tu dois être plus travaillant Boruto. Tu dois au moins réussir ton école pour avoir un avenir...

Mon père n'avait pas terminé son discours que j'étais déjà levé et que je quittais la salle familiale pour me réfugier dans ma chambre. J'étais dans mon lit, couché, quand je sentis la vibration de mon cellulaire. Je regarde rapidement le message, mais je vis que celui-ci venait de Sarada.

SMS Sarada à Boruto :

Salut Boru, merci pour ton aide. On se voit demain après les cours ?

SMS Boruto à Sarada :

Avec plaisir. À demain!

Mais... qu'est-ce que je fais ? Je fixais mon écran, devenu noir, puis je retourna regarder mon plafond. J'imaginais être auprès d'elle. Son odeur de shampoing m'envahi mes narines, son sourire ensorcelait mes yeux, son toucher me frissonnant tout mon être. C'est à ce moment que je su, que j'affirmais ce ressenti depuis maintenant deux ans, je suis tombé amoureux de Sarada Uchiwa. C'est d'ailleurs la seule fille que je respecte dans toute l'école. Elle sait ce qu'elle veut, elle est talentueuse et imaginative. Merde. Je suis encore amoureux d'elle.

Tranquillement, mes yeux s'ouvrirent après ma nuit mouvementée. J'avais fait un rêve érotique avec Sarada. J'enfile mon jogging et mon kangourou. Je descendis les marches à une vitesse fulgurante et je vis, encore, mon père. Je pris mon sac à dos et je me sauva avant que ma mère ou mon père eurent le temps de dire allô.

Je marchais tendrement sous la pluie, je vis Sarada se cacher ses cheveux avec son sac à dos. Je regardais à droite et à gauche avant de traverser la route et de pouvoir mettre mon parapluie au dessus de sa tête.

Sarada : Merci.

Je n'avais pas vraiment entendu son merci, je me suis fié à ce que je pensais avoir entendu. Depuis ma révélation de l'autre soir, j'ai peur d'avoir gâché quelque chose en elle.

Sarada : tu es silencieux ce matin, aimerais-tu me dire de quoi?

- Désolé, tu dois te dire que je ne suis pas correct de t'avoir dévoiler mes problèmes et que je sois parti comme un sauvage sans rien dire.

Sarada : Je crois surtout que tu souffres, Boru.

Ce petit surnom, son petit sourire, je ne savais plus quoi penser, quoi dire. Je me sentais vraiment comme un bon à rien. Elle se pencha pour ramasser une pièce. Elle le regarda tendrement et tranquillement elle tendit sa main vers moi.

Sarada : Tient ! Elle te portera chance!

Sans rien me dire d'autre, Sarada était entrée dans l'autobus scolaire. Le chauffeur me regardait en me montrant son impatience au fait que je n'entrais pas dans l'autobus. Je ferma mon parapluie et j'entra en allant m'asseoir tout au fond. Je regardais Shikadai, déjà dans l'autobus, auprès de ses amis. Je m'étais vraiment isolé depuis un an. Avant je voyais encore mes amis, mais je sentis que j'étais un fardeau pour eux.