À toi ma mère

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À toi ma mère, à toi seule dont je dois la récompense
Toi qui as contrôlé mes pats depuis ma naissance
Toi qui maîtrises mon vrai père, mon âge et les secrets de mon enfance.
Toi qui n'as cessé de se multiplier en faisant tout pour que je vive on aisance.

Vie lamentable, voire misérable, mais tu t'es battue pour la rendre agréable,
Oui ! Tu disais toujours y'a rien, mais dans ce rien, rien n'y manquait à table
À toi ma mère, à toi seule dont je dois la récompense
Toi qui as accepté la minabilité pour que loin de moi s'enfuit la souffrance.

Un seul pagne, une seule paire de sandale raccommodée quelle déchéance.
Tu n'as jamais pensé une seconde m'abandonner je te dois la reconnaissance.
Cœur brisé, conscience massacrée lorsque tu me voyais peiner les yeux mouillés.
Choyé par toi maman ; tu me disais ton plaisir était de me voir un jour employé.

À toi ma mère , à toi la femme qui aimait tant que je l'assiste à la cuisine.
J'imagine combien d'hommes pourront supporter le poids de ce que tu emmagasines.
À toi ma mère, à toi seule dont je dois l'amour, la reconnaissance ;
Je t'aime de tout cœur, car tu es mon essence.

Derlino d'Ogip

Ma passion poétique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant