Oppresseur tant chéri

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Au pied de la mort,
Les forts périssent plein de remords
Au bord de leur tort dur est leur sort.

À l'accord de l'essor de leurs âmes sans corps
Nombreux regrettent l'or qu'ils adorent.
Mort sans réconfort tel un raifort périssant sans renfort.

Graicement de dents devant un feu ardent.
Angoissant, médisant plaignant verdict terrorisant,
Criant sans borne pitié, pitié si nous le savons bien avant;

Opulence sur terre,
Souffrance à l'enfer.
Notre empereur de jadis devenu notre oppresseur.

Mensonge rongé en vrai
Persuadé par l'ivraie
Voilà que je suis accablé par lui.

Derlino d'Ogip

Ma passion poétique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant