Indépendance

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Le feu c'est éteint ;
Soit disant que l'objectif est atteint.
Les pleures de l'esclavage prétendent être finis ;
Soit disant que nous sommes désormais unis.

Le lyrisme mélodieux de l'hymne national est chanté,
L'unité, travaille, progrès notre devise est proclamée.
La démocratie, la liberté d'expression et de la presse prononcée ;
La sécurité publique et le respect des droits de l'homme soit disant codifié.

Nous proclamons les soixante-trois ans d'indépendance
Au moment ou le peuple peine vit la misère et la souffrance.
La longue nuit qui jadis conçu d'être achevée
À fait lever un soleil de feu brûlant qui ne cesse de cramer nos cheveux.

Le bonheur a surgi, le chant de la liberté avec ivresse est chanté,
Mais cette indépendance est sans doute massacrée et bafouée.
Vivant et travaillant au rang dispersé notre patrie a perdu l'unité.
Le progrès enroulé toujours en projet ça il faut l'avouer.

L'union de la nation proclamée
Mais le tribalisme est notre qualité.
Pays divisé, dont les ethnies hors pouvoir sont opprimées ;
La loi de mérite supprimée, le « moro bosso » est d'actualité ;

Le nous, de notre pays est singularisé ;
Où la fonction publique et les entreprises de l'Etat ne sont pas parcellarisées,
C'est poignant, très mélancolique de voir à la tête d'une nation qu'une ethnie ;
Où ceux qui veulent tenir tête sont sévèrement battus ou punis.

Comme Ibrahim Traoré je fais saigner ma plume
Pour décrire la vérité et envisager une nation sublime.
L'Afrique notre nation,
Est pour la France un champ d'exploitation.

Le bois, le pétrole, les mines jours et nuits exploités
Sans consentement du peuple on ne sait pas où est notre liberté.
L'occident fait dans notre terre tous ce qu'il veut sans être arrêté,
J'avoue les pays francophones ne sont pas en liberté.

Derlino D'ogip

Ma passion poétique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant