Une fan fiction Drarry que je souhaite pas trop cul-cul la praline.
Le titre de cette fan fiction peu attirer l'œil selon votre manière de penser, car en effet ce titre à 2 significations. Pour l'instant tout va bien, mais plus tard il y a des chanc...
Je ne comprend pas vraiment pourquoi je me suis confié à Potter, ni même pourquoi je ne l'ai pas repoussé quand il m'a pris dans ses bras. Mais sa présence avait un effet étrange sur moi, rassurante tout en me donnant une envie de conflit. Je ne me rend pas vraiment compte de pourquoi j'ai fondu en larmes devant lui, alors que nous ne sommes pas proches, plutôt que devant Severus, qui reste mon parrain. Je le déteste et pourtant je n'ai pas hésité une seconde pour lui expliquer. Pourquoi? Pourquoi mon ennemi? Je lève la tête dans sa direction, pour être sûr qu'il n'est pas entrain de se moquer de moi, mais au lieu de cette haine implacable, toujours dans ses yeux quand il me regarde, je vois comme une étincelle et un regard tendre. Il a l'air de vraiment se soucier de moi, comme si on était amis. Je décide de me blottir à nouveau contre son torse et de profiter de cet instant.
— Ça va mieux? il me demande gentiment.
— Un peu, merci Potter.
— De rien Malfoy.
— Potter? je dis en le regardant dans les yeux.
— Oui?
— Je pense que ce serait mieux qu'on oublie tout ça, d'accord?
Il a l'air déçu, mais acquiesce avant de rajouter:
— Je veut bien, mais est-ce que on peut au moins en profiter un peu?
— Si tu veut, je lui répond sans contrôler mes mots.
Après ma réponse il met une main derrière ma tête et la pousse légèrement pour qu'elle arrive dans son cou. Il pose sa tête sur la mienne et me caresse les cheveux. Je ne comprend pas se sentiment de sécurité avec mon ennemi juré et hésite à partir. Je décide de rester pour quelques minutes seulement avant de repartir dans mon dortoir.
Cinq minutes s'écoulent avec moi toujours dans ses bras, avant de me lever je lui pose une dernière question.
— Dis moi Potter, qu'est-ce que tu faisais vers les cachots?
— Ah oui, c'est vrai... J'allais à la tour d'astronomie pour me rafraîchir les idées.
— Ça ne me dit pas ce que tu faisait là, la tour d'astronomie est loin depuis ici.
— Et bien sur le chemin court il y avait Rusard, donc je suis passé par là.
— D'accord, je ne vais pas te déranger plus longtemps. Je retourne dans mon dortoir.
— Ok, bonne nuit Malfoy.
— Bonne nuit, Potter.
Nous nous levons en même temps et je part dans mon dortoir continuer ma lecture, j'entre dans la salle commune ou seulement une demi-douzaine d'élèves étaient encore. Zabini traine avec une bande de dernière années. Je pars dans mon dortoir, récupère mon livre et m'installe confortablement dans mon lit. Je lis un recueil de poèmes qui s'appelle Capitale de la douleur, de Paul Eluard. J'arrive sur un poème nommé La courbe de tes yeux, il est plutôt joli:
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs,
Parfums éclos d'une couvée d'aurores Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l'innocence Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards.
Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1926
En lisant le poème, je m'imagine de beaux yeux verts en amande. Une magnifique lueur de tendresse les emplissait et ils semblaient dire ''Tu est en sécurité, ça va aller''
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Nda: voilà les yeux en question
Ces yeux si beaux me semblaient familiers, ou pourrais-je les avoir vu? Pour l'instant je ne vais pas m'en soucier plus, il vaut mieux que je profite tant que je peut encore les voir. Je reste comme ça à regarder ces yeux si captivants pendant une durée indéfinie. En effet, je fut seulement sorti de ma rêverie quand Zabini est entré dans le dortoir en claquant la porte derrière lui. Il sentait l'alcool à deux kilomètres, il n'arrivait même pas à aller à son lit sans tomber. Je l'aide à se mettre au lit et lui donne une poubelle au cas ou il voudrait vomir, il me remercie en criant sans s'en rendre compte. Je lui laisse une lumière douce pour qu'il puisse se repérer durant la nuit, et part me changer avant d'aller me coucher. Je retourne dans mon lit et relis le poème pour faire réapparaître ces si beaux et si tendres yeux. Je mets des bouchons d'oreilles et un masque de nuit avant de me mettre dans ma position de sommeil. Je garde en tête l'image de ces beaux yeux tellement rassurants. Et essaie de m'endormir.
Je me retournait pour la vingtième fois dans mon oreiller quand ça m'a frapé...
Ces yeux... Ce sont ceux de Potter...
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