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Bonjour tout le monde,

Je suis très heureuse de vous partager aujourd'hui le dernier chapitre de Paper Planes. T_T

J'ai un peu de mal à quitter cette histoire, je vous l'avoue. Mais je suis si heureuse de l'avoir écrite et d'avoir créer ce bébé de douceur et de poésie. Cette histoire est très importante pour moi, comme vous le savez. La maladie de Jimmy me tient très à cœur. <3

Enfin bref, je vous laisse découvrir et on se retrouve en fin de chap,

Bonne lecture ;p


***





Remember - Elina


— Mais ? Quoi ! Un fan t'a mis un doigt dans l'oreille ? Mais c'est trop bizarre, ouaich ! On ne remplit pas les orifices des gens, comme ça ! s'exclame Youssef.

Toute la table rigole aux anecdotes de John concernant les bizarreries de ses fans.

— Super chelou comme phrase pour un mec, si j'peux me permettre ! fait remarquer Noémie. T'en as d'autres, John ?

Jimmy a le sourire aux lèvres, il est silencieux (éreinté de sa soirée), mais très heureux. John est près de lui et sa cuisse touche la sienne, preuve taiseuse de sa présence. Ils sont tous assis autour de la table basse, à manger leur kebab. John est, bien évidemment, le centre de l'attention. On a pas une star internationale à sa table tous les soirs.

— J'en ai vécu tellement. Une fois, j'ai reçu une paire de cache-mamelons avec ma figure dessus.

— Par-don ?! Mais pourquoi faire ?

John ricane à ce souvenir.

— Ouais, très bizarre. Je crois qu'ils espéraient que l'anecdote serait insolite pour que j'en parle. Ça leur aurait fait de la publicité. Mais franchement, ma tête sur une paire de seins... Bof !

— Les gens sont dingues quand même, s'exaspère Noémie.

— Ça, encore c'est drôle. Mais il y a parfois des trucs super chelou qui arrivent. Et je vous assure, personne ne veut vivre ça. On ne sent pas en sécurité.

— Comme ce scandale qui a éclaté, il y a quelques mois, entre toi et Jessie, souligne Youssef.

— Arf ! Oui. Mais là, franchement c'était une balle perdue pour moi. Je n'ai jamais été intime avec Jessie. Et puis, ce n'est clairement pas mon genre de faire une sextape. Le mec a filmé et Jessie ignorait qu'il avait une caméra. Le problème, c'est qu'il a copié mes tatouages, qu'il a la même coupe et couleur de cheveux et, bien sûr, il a diffusé la vidéo. Quelle merde ! Mon père m'a gonflé avec cette histoire. Je ne sais pas s'il me croit réellement, finalement. Mais ce type est fou !

— Nous, on te croit, dit Jimmy en déposant sa main sur sa cuisse.

John lui sourit :

— Merci.

Le rictus disparaît de son visage lorsqu'il entend un bruit de bouche dédaigneux de la part du dénommé Sam. John ne laisse aucune réaction paraître, mais peut-il faire confiance à ce type ? Il ne cesse de froncer les sourcils et de lui lancer des regards hostiles. John se demande sincèrement ce qu'est son problème. Il ignore son attitude et mord dans son sandwich avec appétit.

— En tout cas, ça n'a pas l'air facile tous les jours, la vie de star. Je n'aimerais pas être à ta place, annonce Noémie.

— Non, ce n'est pas facile. Au début, c'était génial. Tout était nouveau. Je jouais sur de petites scènes et j'avais envie de partager mon art avec les gens. Et puis, tout s'est accéléré et ça ne s'arrête plus. Au fur et à mesure, tu ne peux plus te déplacer sans être protégé, plus te rendre au cinéma, plus marcher dans la rue. Le monde entier te souhaite ton anniversaire et toi, tu ne connais personne. Tous ces gens, ce sont des inconnus... c'est bizarre.

PAPER PLANES - Quand tu plies tes avions en papierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant