SOUFFRANCE -

58 7 3
                                    

" Moi! Jung Wooyoung, fils de rien, non aucun souverain ou ministre, moi ! l'insignifiant villageois , je nous sauverai tous, je nous sortirai de cette dictature ! Créons cette anarchie ! " 

Et maintenant

Qu'en est il de tout ces beaux mots ?

Il avait promis au peuple, de les sortir de cette misère.

Mais il échoue, à chaque fois,

Comme d'habitude.

Il ne fait qu'échouer.

Et cette fois il avait tellement, ô tellement échoué

Qu'il allait en décéder.

" Alors, le révolutionnaire ? On fait moins le malin hein ? Allongé pathétiquement sur le sol crade de ta cellule misérable.."

Les gardes, encore et toujours, qui en profitent pour enfoncer le couteau dans la plaie.

Comme si il ne souffrait pas déjà assez comme ça.

" Une pauvre petite merde pathétique.. Tu m'en ferai presque pitié, tu est tellement faible, tellement pathétique que je pourrais te briser, si mince, si faible, si insignifiant.. Je pourrai te faire tellement de choses, que personne en aurait quelque chose à foutre "

Wooyoung regarda ses poignets, peint avec du sang séché..

Ses jambes avait subit la même rénovation, colorées de sang.

Sa tête tournait presque tout le temps, l'odeur du sang et de la saleté lui donnant envie de s'évanouir..

Il avait déjà tellement souffert ici, qu'il savait que le garde ne disait pas n'importe quoi.

Il était devenu si faible en seulement quelques jours..

Si faible qu'une simple caresse pourrait le casser.

" Dégage toi, laisse le tranquille, t'es pas censé être là à cette heure. "

Une voix, une voix magnifique, se fit entendre.

Elle sonnait comme celle d'un ange.

Douce mais aussi tranchante.

" Et toi tu n'est même pas censé être là du tout Choi. "

Le garde renchérit.

" J'ai dit dégage. "

Et le garde partit.

L'homme, qui semblait si grand comparé à sa petite taille, si musclé comparé à ses fines proportions.

Et un visage.. Un visage qu'il ne pourrait pas décrire.

Tout se contredisait chez lui, la douceur de sa voix malgré la violence de ses mots, ses yeux rempli de gentillesse, et son visage taillé finement, presque de manière tranchante..

C'est bien la première fois qu'il voyait un homme aussi beau.

" Ca va ?.. "

Wooyoung hôcha la tête, sa voix n'arrive pas à sortir, elle est bloquée au fond de sa gorge depuis maintenant une semaine.

Si tu cris, t'es mort.

Alors il a simplement arrêter de parler, tout court.

".. Enchanté, Je suis Choi San.."

Il lui tendit la main à travers les barreaux. Wooyoung glissa sa main dans celle de l'homme, la plus grosse main la recouvrant totalement.

" Et je vais devoir te tuer. "

hold on tight - j.wy + c.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant