CHAPITRE 5

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- Benvenuto, mia moglie, scellant ces mots par un baiser, lorsqu'il pénétra à l'intérieur de la maison.

« Chez moi ».

- Signore ?

Carlo se détourna d'elle pour faire face au bout de femme qui se tenait devant eux.

Elle était âgée mais avait l'air d'une solidité de fer. Habillée simplement mais élégamment elle dégageait tout l'amour avec un visage marqué par des rides pourtant masqué par un sourire radieux.

- Sofia ! S'exclama Carlo, avança vers elle et lui baisant les deux mains.

- Bienvenue chez toi mon garçon...

- Sofia, je te présente ma femme Manon, Manon, Sofia notre gouvernante.

- Elle est magnifique, s'extasia la vieille dame en l'endroit de Carlo.

Manon ne savait quoi faire, gênée. La vieille dame l'a pris dans ses bras.

- Benvenuto signora.

Son mari lui fit un clin d'œil en souriant.

Elle se sentit aimée et chez elle.

- Sergio ! Interpella-t-il en pénétrant dans son bureau.

Ce dernier se leva et s'inclina.

- Monsieur... je suis navré d'avoir écourté votre lune de miel, répondit ce dernier l'air désolé.

Carlo leva la main pour signifier que cela n'avait plus d'importance.

- Alors ? Demanda celui-ci assis derrière son bureau les yeux sombres.

- Monsieur Ross, il nous pose quelques soucis, débuta Sergio. Devant la mine sombre de son patron, il continua. Son contrat arrive en son terme et il n'a encore payé aucune marchandise et est sur le point de quitter le pays.

- Tu veux dire fuir le pays avec mon argent, grogna Carlo les poings serrés.

- Il se cacherait dans son ambassade, voilà pourquoi je n'ai pas pu gérer la situation de moi-même.

- Je vois... rit Carlo avant de se lever et de marcher vers la baie vitrée.

Carlo dirigeait un empire et se devait d'être sans pitié. Il avait grandi dans la violence et n'avait peur de personne pas même de son ombre, ce qui faisait de lui l'homme le plus craint de l'Italie.

Regardant à travers la vitre, Carlo pouvait voir tout un accomplissement, il possédait les plus grands buildings et les plus grands Casino de tout le pays.

- Les politiciens, sourit-t-il. Au final, ils sont tous pareils, des belles paroles dans leur bouche mais rien dans leurs pantalons et surtout aucun honneur.

Sergio savait qu'à cette étape monsieur Ross venait de sceller son sort.

- Il me payera peut importe par quel moyen !!! Prépare la voiture, on se rend à cette fichue ambassade, ordonna Carlo avant de passer devant lui dégageant cet aura que toute l'Italie redoutait plus que tout.

l'épouse d'un mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant