Chapitre 3

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"Tu trouves pas qu'il a Glow up Maxime" avait lancé Alice un jour de mai en troisième. Évidemment, elle savait que je l'avais remarqué. Maxime avait obtenu la première place dans mon classement des plus beaux de la classe qu'on avait fait en début d'année.
En voyant mon sourire, elle a ajouté : " Avant je ne comprenais pas ce que tu lui trouvais. Maintenant je te comprends mieux. Faudrait que tu tentes quelque chose"

Moi ? Tenter quelque chose ? Elle savait que j'étais beaucoup trop timide pour ce genre de choses.

"Jamais, lui ai-je répondu sur un ton rêveur

- Ça vaudrait le coup, en plus je l'ai vu te regarder l'autre jour...

- Ça veut rien dire, je regarde aussi pleins de gens et ça veut pas forcément dire grand chose.

- Oui enfin il te regardait pas n'importe comment justement"

Le cours d'après, je m'étais retournée sans trop savoir pourquoi, et je l'avais justement vu en train de me regarder. Comme si j'avais sentie que j'étais observée. Il m'a souris, puis j'ai fait de même. J'espérais que ce que disait Alice était vrai mais je ne voulais pas me faire de faux espoirs.

Maxime avait les cheveux noirs assez longs, les yeux bruns et il était devenu assez grand. On était dans la même classe depuis la quatrième mais je ne lui avais jamais dis grand chose à part "salut" quelques fois. Il ne faisait pas vraiment partit des gens populaires du collège mais il faisait partit de l'équipe de basket de l'école, ce qui signifiait beaucoup pour certains.
Il n'était pas aussi débile que les autres de la classe. C'était surtout ça qui me plaisait. Il avait l'air d'avoir un train d'avance sur les autres de son âge niveau mentalité.

C'est quand même lui qui a fait le premier pas. Pendant que je mangeais avec Alice à la cantine, il était venu à notre table en demandant s'il pouvait s'asseoir à coté de moi. Nous avions beaucoup parlé et j'avais appris beaucoup de choses sur lui. Comme par exemple qu'il était allergique au choux, ou qu'il rêvait d'aller dans le Sahara. Pendant tout le repas, Alice m'avait lancé des retard qui disaient :" T'as vu, je te l'avais dit !"

Le soir même, je n'arrivais pas à dormir. J'étais tellement heureuse de plaire à un garçon ! Parce qu'après le repas, il m'avait demandé si on pouvait aller manger un de ces jours en ville. J'avais accepté évidemment.

Ce jour là avait été un des plus beaux de ma vie. Nous avions acheté des sandwichs dans une boulangerie que nous avions par la suite mangé sur un banc dans un parc. Après avoir mangé, nous avons fait un tour dans le parc en parlant, dix minutes, puis vingt, trente, une heure, puis trois heures, et quand j'avais fini par rentrer chez moi, il faisait presque nuit.
C'est cette après-midi là que nous nous étions embrassés pour la première fois. Entre les gens pressés, les amoureux et les pigeons. Mais comme j'étais dans un autre monde, je n'avais même pas remarqué leur présence. Je m'étais promis à ce moment de l'aimer toujours, quoi qu'il arrive. C'etait compliqué de penser l'inverse puisque je n'avais jamais ressenti une telle chose et que je ne pensais pas que mon amour envers lui pourrait un jour cesser.
Nous avons commencé a sortir très souvent. Au cinéma, au mini golf, à la piscine, etc... Peut m'importait du lieu tant que j'étais avec lui. Je sentais une sorte de sécurité quand je me retrouvais dans ses bras, comme si plus rien au monde ne pouvait m'atteindre.
Pendant toutes les pauses nous étions ensemble. J'avais beau dire à Alice qu'elle me manquait et que je voulais à nouveau passer du temps avec elle, elle me disait que je devais profiter de Maxime et que je ne devais pas m'occuper d'elle. Je l'ai écoutée et j'ai laissé faire, même si ça a été la pire décision de ma vie. Je n'imagine même pas ce qu'elle a du endurer ! Elle devait avoir tellement de solitude !

Mon cœur et moiWo Geschichten leben. Entdecke jetzt