Chapitre 8: La décision de Bakugo

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⚠️Ce chapitre contient du lemon, je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez!

Les six coups de l'horloge passés, Eijiro resta statique face un Bakugo encore dépassé de ce qui venait de se produire. Et au lieu de se réjouir de sa victoire, il baissa la tête avec déception pendant que le rouge dévisagea le cadran affichant sa défaite totale. Il se défit du jouet sexuel des mains, retenant ses larmes la bouche ouverte.

Il avait perdu. À son propre jeu.

Sa main tremblait, ne réalisant pas que ce n'était pas un rêve mais bien la réalité.

Il était dans le déni total.

Quant à Katsuki, il se dandina histoire de faire revenir son bourreau et amant à la vie réelle.

« OI, tu fais quoi à rester planté là ? »

Le fou revint sur le cendré qui s'impatientait de sa liberté.

Toutefois, il ne fit rien.

Il s'approcha de lui, lentement, toujours la tête pendante et marqué par son échec. Il leva le bras, le regard meurtrier.

Le cendré ferma les yeux, pensant qu'il allait se faire une nouvelle fois charcuter par son amour.

Mais un bruit assourdissant fit écho dans la pièce.

Et lorsqu'il ouvrit les yeux, ce fut un Eijiro à genoux, les larmes aux yeux noyant ses pupilles qui brillaient auparavant comme des joyaux.

Le héro essaya de se rapprocher de lui, malgré les liens qui le retenaient encore. Mais le rouge releva la tête, le visage encore rempli de larmes.

« Pourquoi....pourquoi t'être laissé faire ces derniers jours... pourquoi tu...

_Tout simplement parce que je ne voulais plus partir. »

La révélation du cendré agrandit les pupilles du fou choqué de ce que venait de dire sa victime. Il voulait savoir ce qui s'était passé pour que la situation tourne comme cela. Mais il secoua la tête et recula de son prisonnier.

« Je ne te crois pas ! Hurla-t-il le menaçant de son couteau. Tu essaies juste de gagner du temps pour que tes collègues viennent te chercher et me capturer ! »

Le cendre soupira d'exaspération

« Comment veux-tu que je contacte qui que ce soit attaché H24 comme ça ? Et puis... comme tu l'as dit, personne ne viendra me chercher.... »

Le silence s'installa entre eux jusqu'à ce qu'ils se mirent à rire sans aucune raison. Un rire inspirant la folie, la folie de leur semaine éprouvante.

Eijiro observa le cendré, souriant de toutes ses dents. Il pouvait tout de même voir à travers toute la tristesse qu'il eut enduré jusque là. Il se demandait comment il avait fait pour ne pas tourner comme lui.

Mais il ne l'aurait pas rencontré si ça avait été le cas.

Et puis finalement, peut-être qu'il n'était pas si faible qu'il le prétendait ces derniers jours.

Et dans l'euphorie la plus totale, il rapprocha son visage pour l'embrasser à pleine bouche.

D'abord surpris de l'acte, Katsuki se laissa emporter dans ce flot de satisfaction.

Leurs langues dansaient, s'enroulaient, et s'enfonçaient pour un baiser plus sauvage, plus passionné. La main de l'ex-héro caressa les cheveux de son amant révélé et poussa sa tête pour plus de sensations buccales. Cela ne déplut pas au concerné qui, manquant d'oxygène, se sépara de celui qu'il appelait son jouet jusqu'à maintenant.

Blood Riot ou le fou sanglantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant