Chapitre 5

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Vs êtes pas ready pour la chap de demain
Dsl je poste en retard !!!
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Nous sommes samedi soir, j'ai été de mauvaise humeur toute la journée, la boule au ventre et l'envie d'exploser. La moindre petite chose m'irrite, et les cris qui raisonnent dans les couloirs depuis dix minutes me donnent envie de vriller. J'ouvre la porte dans un fracas pour voir qu'il se passe et voit Ben en train de s'embrouiller avec Fry. Toujours en train de chercher la merde celui-là putain.

« Mais fermez là un peu putain, aboyais-je, vous êtes pires que des animaux.
-Ferme ta gueule le blond, lance Ben, c'est pas tes affaires.
-J'en ai rien à foutre, à partir du moment où j'vous entends gueuler depuis dix minutes ça me concerne.
-Bah casses-toi si ça te plais pas.
-T'es tebé ou quoi, j'habite ici putain ? »

Je referme la porte en la claquant. Faudrait qu'il aille s'oxygéner le cerveau celui-là, ça devient critique. Je souffle et mets mon casque sur mes oreilles pour essayer de retrouver un peu de calme. Gally et Aris sont en retour famille aujourd'hui et c'est presque tant mieux car au vue de mon humeur. Je n'aurais pas eu la patience de leur parler tranquillement et j'aurais fini par leur dire des trucs que j'aurais pu regretter. Mon téléphone vibre, je vois un message de Minho :

De : Min' [19 : 23]
Tu veux manger quoi ce soir ?

De : Moi [19 : 24]
Chocolat chaud

De : Min' [19 :26]
C pas un repas
Fait des phrases aussi jsuis pas ton chien

De : Moi [19 : 29]
Un chocolat chaud stp

De: Min' [19 :30]
C toujours pas un repas

De : Moi [19 : 32]
Bah deux chocolats chauds alors tu clc

De : Min' [19 :33]
Eh tu me pètes les couilles toi

Ok pour le chocolat chaud

Mais réfléchis à un truc à manger quand même

Je rigole et referme mon téléphone. C'est le seul à pouvoir me mettre de bonne humeur. Lui et les clopes. Je prends quelques affaires que je fous dans mon panier de linge et me dirige vers la petite buanderie au fond du couloir. Je commence à remplir la machine à laver quand j'entends des bruits de pas dans le couloir. Je pourrais les reconnaitre entre milles, ce sont ceux de Janson. Putain s'il me cherche ça va pas louper.

« Qu'est-ce que tu fous Isaac, demande-t-il en apparaissant à la porte.
-J'ai vraiment besoin d'expliquer là ? Tu peux pas deviner comme un grand ?
-T'étais en train de fumer dans la buanderie là ?
-Tu vois une clope dans ma main ? je lui demande à mon tour en fronçant les sourcils.
-J'viens de te voir jeter le mégot par la fenêtre. »

Il ment. Il cherche une excuse pour me niquer.

« Et celui-là, tu le vois ? » demandais- je en lui faisant mon plus beau doigt d'honneur.

Il avance vers moi et me chope par le col pour me fracasser contre le mur. Ma tête cogne de plein fouet, provoquant une vive douleur.

« PUTAIN JANSON LACHE MOI ! hurlais-je en me débâtant comme un fou.
-La ferme Isaac ! »

Il me balance contre le sol me maintient contre celui-ci en s'appuyant de tout son poids sur moi, m'empêchant de respirer correctement. Je lui envoie des coups de pieds en hurlant. Je sens qu'il galère mais je n'arrive à me défaire de son emprise pour autant. Il me gifle une première fois et j'essaye de le mordre. Il recommence encore et encore, je manque d'air, je sens peu à peu que je tourne de l'œil.

Foyer - Newtmas [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant