Foyer - Newtmas [TERMINÉ]

Chapitre 10

Dsl je travaille de soir donc j'ai oublié de poster lol
SORTEZ LES MOUCHOIRS
et au passage j'ai plus de chapitre d'avances donc jsp si je pourrais poster tous les jours 😵‍💫

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Je ne suis rentré que le lendemain matin, assez tôt, et suis retourné me coucher directement. Nous avions passé une nuit blanche avec Minho, il souhaitait me changer les idées. Pour le coup, il a plutôt bien réussi son coup, j'ai passé une super soirée avec lui. Mais voilà, il est bientôt 7heures et je suis complètement claqué. Je tombe comme une masse dans mon lit et m'endors en un temps record.

A mon réveil, le foyer est calme, très silencieux. Il est 14h, la plupart des jeunes doivent être en cours. Je descends, la cuisine est fermée, je ne peux pas manger quelque chose. Je décide donc de faire un tour dans le bâtiment, sans croiser personne, pas même un éducateur.

Puis finalement, quand j'arrive au niveau du jardin, je le vois. Janson vient de finir de fumer sa clope et se retrouve face à face avec moi. Il sourit d'une manière glaçante et je comprends que j'ai intérêt à détaler si je ne veux pas passer un sale quart d'heure.

Je me mets à courir vers ma chambre, espérant arriver à passer par la fenêtre avant qu'il ne m'attrape, c'est la seule issue.

« ISAAC ARRETE TOI TOUS DE SUITE ! »

Je l'entends hurler derrière moi, savant pertinemment qu'il ne va pas tarder à me rattraper, ma jambe boiteuse me ralentissant trop pour espérer le semer. Lorsqu'il attrape la capuche de mon pull pour me tirer vers l'arrière, j'abandonne tout espoir d'en ressortir indemne.

Il me plaque contre le mur dans un fracas et mes oreilles se mettent à bourdonner pendant un instant.

« Putain je pouvais pas rêver meilleur occasion, jubile l'homme rat, y'a personne ici à par toi et moi, Newt.
-Pour moi ça ressemble plutôt à un cauchemar qu'un rêve, soupirais-je en essayant de me débattre.
-Ferme là, j'entends presque ses dents grincer tellement il est crispé, franchement Newt ferme là.
-Nique ta mère Janson. »

Il me donne un coup de genoux en plein dans l'abdomen, ma respiration se coupe et je glisse le long du mur. Il attrape de nouveau ma capuche pour me relever le visage et me lance :

« Bah alors, il est ou ton copain Thomas ? Lui aussi il t'a abandonné ? »

Je lui crache à la gueule et ça le déconcentre un peu. Il jure et j'en profite pour essayer de le faire basculer au sol. Fuir ne servirait plus à rien maintenant alors autant essayer de lui en foutre quelques une au passage.

Janson ne tombe pas mais il chancelle, je reviens à la charge et le plaque à mon tour contre le mur. Pour autant, je n'ai pas la même force que lui et il arrive à se dégager de ma prise.

« Laisse tomber petit con, tu n'es et ne seras jamais à la hauteur. »

Il me contentionne sur le sol, tenant mes bras et jambes pendant que je me débat comme un fou en hurlant. J'ai tellement de rage en moi que je vois qu'il a du mal à me maintenir. Je l'insulte lui et sa famille sur trois génération pendant que lui me gueule de la fermer encore et encore.

Voyant qu'il ne me domine pas largement, il fait alors le geste le plus traitre que je ne lui ai jamais connu. Sa main droite empoigne ma jambe et la sert de toutes ses forces. Je hurle de douleur, n'ayant jamais ressenti quelque chose comme ça, du moins pas depuis l'accident. Je me débat toujours en hurlant, le suppliant d'arrêter en même temps que je l'insultais. Les larmes roulaient sur mes joues alors je n'avais pas pleuré depuis des années. J'étais dégouté que cela arrive devant lui et à cause de lui.