ringraziamenti (e pseudomaledizioni).

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chère A.
comment va ta vie depuis une semaine, depuis que tu as préféré me laisser partir? je ne partagerai jamais ton choix et j'aurai toujours de l'amertume dans la bouche quand je devrai te saluer dans la rue, en faisant semblant de ne pas vouloir mourir en pensant que tu pourrais rencontrer la personne qui te ferait du bien. tu m'as souvent dit que, pour toi, aimer signifie désirer le bien de l'autre personne, ce serait insensé de ma part de renier une telle vérité, et pourtant, il y a quelque chose dans ce que nous vivons qui ne me rassurera jamais. c'est si bien de rester loin de moi? "oui, elle t'a quitté", mais ça n'a pas à être réel, ça ne peut pas l'être. plus les jours passent, plus la théorie que tu as défendue, selon laquelle tes sentiments ne se sont jamais dissipés, paraît fausse. je me demande si tu te sens aussi constamment comme sous l'eau, si tu sens mon parfum dans les fissures des murs et tu regrettes d'avoir commencé cette mascarade, si, quand tu prends une douche, tu en profites pour pleurer, sachant que les larmes se fondront avec l'eau qui pleut sur toi, en pensant que, demain matin encore, il manquera quelque chose. qui sait si tu as envie d'apparaître sans préavis dans les endroits que je fréquente, j'ai souvent des hallucinations où toi et tes amis êtes les enfants du prochain cours qui attendent de pouvoir voler nos places au premier rang: a.p. bavarde avec d. et tu te moques des blagues de t.; dans la vraie vie, ils ne m'ont jamais fait rire, mais dans cette nouvelle dimension, il me semble que je fais allusion à un sourire. quand on attend le bus au terminal, il faut que quelqu'un porte le même parfum que toi. au début, je pensais que c'était une sorte de crème solaire. dans ces moments-là, le marteau dans ma tête frappe sur mes tempes, et ça t'arrive? la ville, disais-tu, n'avait pas de sens sans moi, alors comment peux-tu marcher dans ses rues sans penser à moi? tu m'as menti? je te vois même dans les endroits où nous n'avons jamais mis les pieds ensemble, ça vient peut-être du fait qu'avec toi, c'était un "espoir en quelque chose" que je ne trouvais jamais, une chasse au trésor sans coffres et bijoux précieux. que ferions-nous ce soir si nous étions toujours ensemble? rien d'autre, je crois, ne nous verrait pas car tu aurais d'autres choses à faire, et de toute façon je ne serais pas capable d'arrêter d'espérer à une rencontre. ce soir, j'éviterai de penser à toi et j'échouerai quand le bus qu'on prenait pour rentrer à la maison passera devant moi, ou j'entendrai son grondement au loin et je t'imaginerai assise à la place des anciens avec ton sac rayé, toujours le même. plus tard, je vais me coucher en sachant que même dormir pendant des mois ne me réveillerait pas avec ton bonjour, la plus grande petite chose que j'ai jamais possédé, je peux rencontrer une nouvelle fille qui a le même nom que toi, je peux sortir avec elle en espérant te rencontrer et te la montrer, je peux goûter de nouveaux bonbons avec noemi et publier cette histoire avec le soutien de mes amis, mais rien au monde ne te fera changer d'avis. ce ne sera pas me rencontrer en portant un pantalon avec le motif que tu préfères, ne pas passer une dernière soirée ensemble et, surtout, ne sera pas la mémoire.

FINE.

alle mie amiche,
ai miei genitori,
ai miei zii,
agli sconosciuti che sono diventati personaggi di questa storia senza saperlo,
a chi ha sempre bisogno di avere l'ultima parola;

ma, soprattutto, a chi mi ha fatto soffrire a tal punto da dare vita a questo capolavoro.

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