Chapitre 27: Célébrations

233 10 55
                                    

Ils se retrouvèrent seuls dans la cuisine, profitant du silence après les félicitations tonitruantes de leurs amis.
Il s'en voulait un peu d'avoir tout déballer ainsi, sans en parler d'abord au sabreur... Même s'il savait que cela ne le choquerai en rien.
Mais cet abruti l'avait passablement énervé, avec son manque d'empathie évidente. Cet idiot de tête verte ne voulait pas comprendre tout ce qu'il vivait actuellement.
Il n'avait pas su comment lui faire comprendre qu'il voulait de lui, mais qu'il était incapable de formuler les mots qu'il attendait, aussi paradoxal cela puisse être.
Alors voilà, il avait agi sur un coup de tête pour une fois... Fallait croire que l'impulsivité du sabreur déteignait sur lui.

Il se leva, attrapa un verre et une bouteille, et vint prendre place aux côtés de son algue.
Se servant un verre et lui tendant la bouteille, il concèda après avoir bu une gorgée:
- D'accord, je me suis peut-être emballé... j'aurai dû t'en parler avant de tout balancer.
- Non, c'est mieux comme ça. J'aurai dû mieux voir ce que tu traversais.
- Non, c'était idiot. Si je veux que ça marche, et je le veux vraiment, faut que j'arrête de réfléchir à tout... Et au moins, maintenant, on ne se cache plus. Je n'aurai pas supporté de mentir à Nami chérie et Robin d'amour.
- Je vois.... Hein, quoi, attends ! T'as dit quoi, là ? S'exclama le sabreur en se tournant vers lui.
- Ben quoi, Cactus ? C'est pas ce que tu voulais ? Ne pas faire attention au regard des autres ?
- Non, si, bien sûr... Mais... Ça veut dire que je peux faire ça n'importe quand et n'importe où !

Et l'algue se jeta sur lui sans sommation, l'embrassant avec passion, glissant ses mains sous sa chemise bleue.
Ils tombèrent du banc, le choc rompant leur baiser, et il se retrouva allongé sur le sabreur et en profita pour l'embrasser de plus belle.
La température monta d'un cran dans la pièce, au fur et à mesure de leurs mains baladeuses, et les doigts calleuses déboutonnèrent sa chemise, en faisant attention cette fois-ci de ne pas l'arracher malgré des gestes fébriles.
Soudain, la porte s'ouvrit en grinçant et une voix féminine hoqueta de stupeur avant de lancer vertement :
- Aahh non, c'est dégoûtant ! Bande de pervers ! Fermez a clé, bon sang ! Y'a des innocents à bord !
La jeune rouquine leur lança un regard noir avant de claquer la porte et de hurler le nom du cyborg une fois sortie.

Anéanti, honteux, il s'effondra sur le torse du sabreur, le front contre sa peau brûlante, puis se laissa glisser à ses côtés, en gémissant d'un ton désespéré:
- Oh non, fallait que ce soit Nami Chérie...
- Elle en a vu d'autres, va. Elle s'en remettra !, le contra le sabreur en se redressant, prêt à reprendre là où ils avaient été interrompu.
- Je sais... Mais, non, tu ne peux pas me sauter dessus n'importe quand, Cactus, dit-il en s'emparant de la main calleuse qui lui caressait le ventre et la portant à ses lèvres avant d'y entrelacer ses doigts.
- Rabat-joie..., Ronchonna l'algue, laissant retomber sa tête sur le sol d'un air dépité.
- Elle a raison, tu sais... A moins que tu ne veuilles expliquer à ton capitaine ce que nous faisons en détail....
- À Luffy ? Non, merci... Même si je pense qu'il en sait plus que ce que l'on veut bien croire... C'est juste que, l'amour, il s'en fout pas mal.
- Mais aussi à Chopper et ses milles recommandations !
- D'accord , d'accord, j'ai compris ! Bougonna le sabreur en se relevant et rajustant sa tenue. Mais ça n'empêche.... (il lui tendit une main pour l'aider à se lever mais ne le relâcha pas et l'embrassa doucement)... Je suis heureux que tu te soit emballé comme ça ! Faut croire que je déteins sur toi !
- Mouais... déteins pas trop, j'ai pas envie de devenir un type égocentrique et suicidaire sans cervelle ! Ricana-t-il en le repoussant gentiment et s'éloignant vers le comptoir.
- Pardon ? Gronda le sabreur, le fusillant du regard. Tu te crois meilleur, espèce de cuistot dégénéré !
- Bien sûr ! Au moins, j'ai le sens de l'orientation !
- Toi, je vais te découper en rondelles ! Cria-t-il en dégainant son sabre et se ruant vers lui.
Il l'attendait de pied ferme, ayant lancé les hostilités, aussi il contra facilement avant de lui renvoyer un coup de pied dans les côtes.
Il souria en voyant le sabreur retenir une grimace sous l'impact.
- Allez, dégage de ma cuisine, sabreur de pacotille. T'es encore blessé, j'ai pas envie de me faire étriper par Chopper... et j'ai du boulot si Luffy veut son festin demain soir.
Soupirant, le bretteur s'empara de sa bouteille restée sur la table et sortit sans un regard en arrière.

De La Haine À L'amour [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant