couleur

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Tu veux que je te dise

Mes peurs et mes hantises

Et bas je vais te le cracher à la gueule

Ce sentiment d'être seule


Voici les couleurs

Que prend ma douleur

Quand dans mes pleurs

On me souffle d'être erreur


La plus importante, le noir

Car je la vois, dans le miroir

Cette lueur qui m'étrangle le soir

Cette lueur qui étrangle l'espoir


Je l'avoue, du rouge habille mon corps

C'est d'ailleurs la raison de mes torts

Ce rouge, il disparait dans mes efforts

Pour seulement revenir, toujours plus fort


Couleur de l'espoir, le vert

Il est parti lors des soirées les plus austères

Il se transforme en plante, le lierre

Qui m'étrangle et jamais ne me libère


J'ai souvent espéré

Que le jaune égaye mes journées

Seulement, j'ai été brulé

Parce que je m'en suis trop approchée


De bleus je suis remplie

Car mon coeur a trop subi

Écoeuré, il a souvent ralenti

Endeuillé, il s'est endurci


D'une autre froide couleur

Mon coeur a subi sa douceur

Le violet entoure le sommeil et la douleur

De mes yeux, mon corps et mes peurs


Vos yeux, teintés de blanc

Vous tournez le regard, lâchement

Car, aveuglé par des rires francs

Vous n'avez pas vu le sang. Mon sang.


Je veux revenir à l'heure

Où la couleur rend le monde meilleur

Où la couleur n'est que bonheur,

Où la couleur n'est pas douleur



poème de ma vie : recueil 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant