"Parce que si elle n'est pas heureuse, je détruirai tout ce qui lui a volé son sourire, moi inclus."
Stanley Thompson s'est fait harceler durant ses années de collège en raison de son apparence.
Déterminé à se réinventer physiquement et mentalement...
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⪻ Croyez que vous pouvez le faire, et vous aurez déjà fait la moitié du chemin. ⪼
Stanley
Trois ans plus tôt.
En arrivant en plein milieu de l'année dans cette nouvelle ville, ce nouveau collège, jamais je n'aurais imaginé que cela serait aussi difficile de m'intégrer. Depuis mon plus jeune âge, j'ai toujours eu mon meilleur ami à mes côtés, ce seul être qui illuminait ma vie de son sourire constant, apportant une lueur de bonheur à ma misérable vie.
Ça fait déjà trois jours que je suis arrivé, mais il m'est toujours autant impossible d'engager une conversation avec qui que ce soit.
Dans cette classe, les filles sont toutes plus superficielles les unes que les autres. Il n'y en a pas une seule qui sort du lot. Et du côté des garçons, je n'ai pas encore bien observé.
Je pose mon plateau contenant mon repas pour ce midi. Je le regarde, satisfait de ce qu'il contient. En entrée j'ai le droit à quelques bouts de calamar frit, ce que j'adore, et en plat de la purée de pommes de terre suivie de quelques morceaux de bœuf. J'aurais préféré manger des frites mais ici ça n'arrive que très peu.
- On peut s'asseoir avec toi ?
Je relève la tête, sortant de mes pensées et observe le groupe de garçons en face de moi, leurs yeux encrés dans les miens, attendant une réponse. Je hoche légèrement la tête, les regardant s'installer sans pouvoir prononcer un quelconque mot.
Parmi eux, je distingue un garçon de ma classe, Julian, si ma mémoire est bonne. Son regard scrutateur me met mal à l'aise. Je choisis de baisser les yeux et de me concentrer sur mon repas pour éviter de penser à quoi que ce soit, et pour partir d'ici dès que possible.
Je les vois discuter entre eux, m'ignorant entièrement. Il est vrai qu'au départ j'ai pensé qu'ils m'avaient adressé la parole pour faire connaissance, mais quand j'ai relevé la tête j'ai vu qu'il n'y avait nulle place ailleurs. Je suis con d'avoir cru une seule seconde qu'on voudrait de moi.
Seulement maintenant, je remarque une fille assise à côté de Julian. Baignée par la lumière apaisante, ses longues ondulations blondes dansent gracieusement autour de son visage, évoquant les vagues d'un océan doré sous le soleil éclatant d'un après-midi d'été. Ses yeux saphir brillent comme des joyaux précieux, reflétant la douceur de son âme et la profondeur de ses pensées. Elle dégage une aura de timidité, mais sa présence délicate ajoute une touche de douceur à l'ambiance environnante, comme un papillon gracieux tournoyant parmi les pétales de rose.
