- Surfer, c'est plus qu'un sport, c'est une philosophie. C'est apprendre à connaître l'océan, à respecter ses humeurs, à s'adapter à ses mouvements. C'est se sentir en harmonie avec l'élément, avec soi-même, avec le monde. C'est un bonheur sans pare...
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𓆝 𓆞𓆟𓆝 𓆞𓆟
Nous quittons l'hôpital, plongés dans le silence. Depuis deux jours, je n'arrête pas de réfléchir. Les médecins ont affirmé que tout allait bien, que la blessure était profonde mais qu'avec un peu de repos, il se rétablirait vite. Il pourrait même reprendre le surf. Felix à l'air de partager leur optimisme et se montrer serein, mais je ne peux pas m'empêcher de ressentir de l'angoisse. Est-ce que j'exagère ? Je secoue la tête, avant de sentir des bras m'enlacer et un corps se presser contre mon dos. Je souris en reconnaissant immédiatement qui c'est !
- On rentre à l'hôtel dormir ? On a quatre heures avant de les retrouver. Il me demande d'une voix grave et fatiguée.
- Oui, bien sûr !! Un lit douillet n'est pas de refus.
Il embrasse ma clavicule avant de m'entraîner vers l'hôtel qui n'est pas très éloigné, apparemment. Je le suis en observant sa hanche et en cherchant à deviner s'il souffre vraiment.
- Il a dit que je n'avais pas à m'inquiéter !
- Mmh, oui, sûrement ! Allez, viens, tu dois être épuisé. Je lui dis en lui prenant la main.
Nous arrivons à l'hôtel, qui est un établissement de luxe, avec une architecture élégante et moderne, qui se fond dans le paysage tropical. Nous sommes accueillis par un personnel souriant et attentionné, qui nous offre des colliers de fleurs et des cocktails de fruits frais. Nous montons dans notre chambre, qui est spacieuse et confortable, avec une vue imprenable sur le lagon turquoise. Nous nous laissons tomber sur le lit, enlacés, et nous nous endormons aussitôt, épuisés par les émotions des derniers jours.
Je suis tirée de mon sommeil par la sonnerie de mon téléphone, qui me vrille les oreilles. Les yeux fermés, je tâtonne le lit, à la recherche de l'appareil. Mais comme d'habitude, il est introuvable.
- Felix ? Je murmure d'une voix étouffée.
- Mmh ? Il grogne en se redressant légèrement.
- Je crois que tu écrases mon téléphone...je réplique en ouvrant les yeux.
Le blond bondit du lit, mais ma tête suit le mouvement de son bras et arrache une mèche de cheveux à moi, me faisant gémir de douleur. Felix se retourne, étonné, et me voit, les cheveux emmêlés dans son bracelet.
- Ne bouge pas ! Il me dit en riant.
- T'inquiète, je ne comptais pas faire un pas, tu peux m'aider ?
Il se rapproche de moi et se penche doucement, avec ses doigts il essaie de dénouer le noeud, mais il n'a pas l'air de s'en sortir. Il me lance soudain un sourire malicieux.
- On peut couper sinon ? Il propose avec ironie.
- Quoi ? Jamais ! La mèche est trop épaisse, ça se verrait !
