- Surfer, c'est plus qu'un sport, c'est une philosophie. C'est apprendre à connaître l'océan, à respecter ses humeurs, à s'adapter à ses mouvements. C'est se sentir en harmonie avec l'élément, avec soi-même, avec le monde. C'est un bonheur sans pare...
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𓆝 𓆞𓆟𓆝 𓆞𓆟
C'est le grand jour, le jour de la rentrée à la fac. Je laisse derrière moi les vacances, les moments tendres avec Felix, le surf, l'océan, mes amis et les films d'horreur. Désormais, c'est le sérieux qui m'attend, car les études sont très coûteuses, surtout en Fac de droit... J'espère que tout se passera bien. Mon téléphone vibre dans ma poche, je le sors et découvre des messages de tout le monde, qui me souhaitent bonne chance, et Felix qui ajoute je t'aime ! Je souris malgré moi avant que ma mère ne me rappelle à l'ordre.
- Eh, oh, Malia, tu m'écoutes ? Elle me demande en claquant des doigts.
Je sursaute et tourne la tête vers elle, elle se gare devant l'imposant bâtiment.
- Oui, pardon... Je vais bien travailler, ne t'inquiète pas !
- Ok, très bien ! Travaille bien. Elle me dit en déverrouillant la voiture.
Je lui fais signe d'au revoir, et je descends de la voiture découragée, je me demande encore ce que je fais là. Je m'avance vers l'entrée et une fois devant les portes, et prends une grande inspiration. Je franchis le seuil de la fac et je me retrouve dans un hall immense, où des panneaux indiquent les différentes salles et les emplois du temps.
Je cherche le mien, en espérant ne pas être en retard. Je finis par le trouver, il est affiché sur un mur, à côté d'un groupe d'étudiants qui discutent bruyamment. Je m'approche discrètement et jette un coup d'œil. J'ai cours de droit constitutionnel dans la salle 104, au premier étage. Je me dirige vers les escaliers, en évitant les regards curieux. Je me sens seule et perdue sans mes amis du lycée, je n'ai personne à qui parler, personne qui me connaisse.
J'arrive devant la salle 104, la porte est ouverte et des étudiants sont déjà installés. J'entre, en espérant trouver une place libre. La salle est grande et lumineuse, avec des rangées de tables et de chaises, un tableau blanc, un vidéoprojecteur et un pupitre. Je remarque que les étudiants sont regroupés par affinités, certains se connaissent déjà, d'autres font connaissance. Je me sens encore plus isolée, je ne sais pas où m'asseoir. Je repère une place au fond, près de la fenêtre. Je me dirige vers elle. Je pose mon sac sur la table. Je m'assois sur la chaise, et je regarde par la fenêtre. Le ciel est bleu, les arbres bouge en fonction du vent, les oiseaux volent.
La sonnerie retentit, annonçant le début du cours. Je sursaute, et reviens à la réalité. Un homme entre dans la salle, il porte un costume gris, une chemise blanche, une cravate rouge. Il a des cheveux bruns, des lunettes, une barbe. Il a l'air sérieux, autoritaire, compétent. Il pose son sac sur le pupitre, et sort ses affaires. L'homme finit par se tourner vers nous en nous regardant avec le sourire et se présente :
