Une vie peu commune

Chapitre 12 : Trahison

Chiara

- Oh, bonsoir, vous êtes nouvelle ici ?

J'ai déjà une fausse identité alors je n'ai pas besoin de m'en coller une autre.

- En effet  

- N'êtes-vous pas Maria ?

Comment se fait-il qu'il me connaisse ?

- Oui, vous avez juste, comment le saviez vous ?

- Une aussi belle femme comme vous ça s'oublie rarement

Je lui envoie un sourire en guise de réponse, il reste assez vague, mais je n'ai pas le temps de jouer aux devinettes.

- Si vous voulez bien m'excuser on m'attend quelque part. Disais-je.

- Je connais votre rôle au sein de cette entreprise. Dit-il en me faisant un clin d'œil.

Il attire ma curiosité.

- C'est-à-dire ?

- Dès que vous aurez signé ce fameux contrat, nous travaillerons à trois.

- À trois ?

- Assez parlés, avant de fermer, nous buvons toujours un verre entre collègues. Ça ne vous prendra qu'une trentaine de minutes puis comme ça, vous allez pouvoir déjà faire connaissance avec vos futurs collègues, dont moi.

- D'accord seulement trente minutes pas plus

- Au fait, je me présente, Noa Romano.

Il était ravi que j'accepte de me joindre à eux. Cette conversation avec Noa m'a permis de reprendre mes esprits.

- C'est au rez-de-chaussée suivez moi.

On arrive dans un minibar où il est inscrit VIP.

VIP franchement...

- Je me trompe où ce n'est pas tout le monde qui a accès à cette salle ? Demandais-je.

- Tu analyses rapidement, en effet, nous sommes dix à avoir accès à ce minibar et c'est moi qui ai choisi le terme VIP ça montre qu'on est au-dessus. Dit-il en riant.

Il me fait signe de rentrer.

Le fait qu'il se met soudainement à me tutoyer me surprend un peu, mais ça me permet aussi d'être un peu plus à l'aise. Tout le monde se retourne lorsqu'ils entendent des bruits de talons. Je me présente chaleureusement aux autres. Ils se précipitent tous vers moi heureusement que Noa intervient.

- Calmez-vous, vous allez la faire fuir dès le premier toast, où sont les verres ?

- Il va les apporter. Dit un homme.

Je décide de m'avancer vers le minibar pour me servir un verre sauf que malgré mes talons, je n'arrive pas à les atteindre. Jusqu'à qu'une personne arrive par-derrière en m'aidant

- Faites attention. Dit-il

C'était la même voix que celle des hommes dans les toilettes. Je me tourne vers lui et mon visage se décompose.

- Matteo ? Disais-je en ayant les yeux remplis d'incompréhension.

- Ah te voilà enfin, on t'attendait. Disait Noa.

Tout se chamboulait dans ma tête entre mon père et maintenant Matteo, je ne m'imaginais pas ça en venant ici, ce soir.

- Je peux tout expliquer.