T'aimer en silence.

chapitre 3

Plusieurs jours on passé depuis cette après-midi incroyable que nous avons passé. 

Et je suis heureux de constater que l'on s'envoie encore des petits messages pendant nos heures libres. Rien n'a changé pour mon plus grand bonheur. Et notre amitié et toujours bien présente. 

La semaine est passée à une vitesse folle, et bien que j'ai eu du travail part dessus la tête, je me réjouis de pouvoir retrouver ma petite Salomé pour notre week-end quotidien. 

Nous avons pris l'habitude de nous voir tous les week-ends après le travail, sans exception. 

Histoire de décompresser, mais aussi pour le plaisir de se retrouver. On se prend souvent dans les bras et bien sûr, on adore la compagnie de l'autre. 

Je pense que le fais que l'on se connaît depuis tout petit et le fais que nos parents respectifs nous ont élevé comme si nous étions frère et sœur, on fait que notre amitié et plus fort que tout.

J'avoue que notre relation peut paraître ambiguë quand on ne nous connaît pas. On se donne des petits surnoms. Gaby où Gabinou pour moi, c'est ma petite puce ou Sally pour Salomé. On se dit, je t'aime, je t'adore, je te kiff et j'en passe juste pour le plaisir. On se prend dans les bras et on s'embrasse tout le temps sauf sur la bouche bien sûr. 

C'est peut-être aussi pour ça que mes sentiments on changer à ton égard. On est très proche, on parle de tout sans tabous. De nos relations, de nos ruptures, on a toujours été là, l'un pour l'autre. 

Je me rappelle encore cette fois où tu m'as sauvé de la dépression. Quand mon ami Benoît avez mis fin à ses jours dans son collège suite au harcèlement qu'il subisé. J'étais dévasté quand j'ai a pris sont suicide. Je ne voulais plus rien faire. Et tu as été là, tu ne m'as pas lâché la main. Tu dors même avec moi de peu que je fasse moi aussi une erreur. Tu m'as aidé à me relever et tu m'as soutenu comme personne d'autres.

Alors certes pour les autres, notre relation et toxiques et impure. Car les relations en homme et femme n'existent pas. Et pourtant, nous sommes l'exception. 

Ce week-end, je suis censé rencontrer Liam comme je l'ai suggéré à Salomé la dernière fois. J'aurais mieux fait de me taire ce jour-là. Mes bons, je suis un bon ami qui a préféré faire taire ses sentiments pour le bonheur de sa meilleure amie. Alors allons si.

Sur le chemin qui me mène au café, je ne sais pas trop ce que Salomé a bien pu lui raconter sur moi. Et une fois installer dans le fond de la salle, je commande un café. 

Mais plus notre rendez-vous approche et plus j'angoisse. Car trop de questions se bousculent dans ma tête. 

" Comment va-t-il accepter ma présence ? "

" Vais-je l'apprécier ? "

" De quoi va ton bien pouvoir parler? "

Et j'en passe.

Mais le moment n'est plus à la réflexion quand je les vois passé la porte et me rejoindre.