chapitre 37

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Gabin
Il y a 4 mois que ma petite Salomé a été plongée dans un coma suite à l'altercation avec Liam, mais aussi en raison de son hypertension excessive. Son corps ne le supportait plus.

La pauvre n'a rien pu vivre de sa grossesse ni même de son accouchement. Du coup, j'ai essayé de capturer chaque instant de sa grossesse avec des photos et des vidéos malgré son hospitalisation. Avec le personnel soignant, nous avons même pu faire un moule de son ventre. C'était assez amusant à faire et je pense que l'idée lui aurait beaucoup plu.

Mais quelques jours plus tard, ils ont malheureusement dû pratiquer une césarienne en urgence pour éviter que le bébé ne souffre trop.

J'étais tellement angoissé pour Sally, car j'avais peur qu'il lui arrive un malheur à l'une ou à l'autre.

Les médecins et le personnel soignant ont été très attentionnés et à l'écoute. J'ai pu poser toutes les questions et ils m'ont rassuré comme il faut.

Les médecins m'ont même assurée qu'elle allait bientôt se réveiller car après sa césarienne, l'hypertension dont elle souffrait a commencé à redescendre.

J'étais soulagé d'entendre cela et j'étais heureux car j'allais bientôt lui présenter sa merveilleuse petite fille.

Depuis qu'elle est hospitalisée, je vis pratiquement à l'hôpital. J'ai demandé à être installé à côté d'elle, car peu m'importe que je sois mal installé, je dois être présent. Je ne veux pas qu'elle se réveille seule et découvre ce qui lui est arrivé.

Je veux pouvoir lui expliquer que sa petite fille et elle vont bien, que j'ai dû lui donner un prénom qui, j'espère, lui plaira.

Le prénom que j'ai décidé de donner à la fille de Salomé est Hope, ce qui signifie espoir.
Car pour moi, cette petite représente l'espoir d'un nouveau départ.

Après la césarienne de Salomé, j'ai eu l'immense honneur de pouvoir porter sa fille pour la première fois. J'étais tellement ému. Le personnel soignant m'a même fait faire un peau à peau. Il m'ont expliqué que le contact peau à peau après un accouchement aide le nouveau-né à vivre en douceur cette transition difficile de sa vie.

Du coup, j'ai été le premier à créer un lien avec cette merveilleuse petite-fille.
Une fois installée sur mon torse, elle s'est tout de suite calmée et a attrapé l'un de mes doigts dans sa petite main.

J'étais aux anges. Ému comme jamais je ne les étais.

Une des sages-femmes est venue me tenir au courant de l'état de Salomé et m'a ensuite félicité en tant que père.

Et bien que je ne suis pas son père biologique, j'avoue avoir ressenti toute une gamme d'émotions.

J'ai bien sûr rectifié mon statut auprès de la sage-femme en lui précisant que je n'étais pas son père, mais simplement le compagnon de sa mère.

Celle-ci m'a souri avant de me dire que pour un nouveau-né, il n'y avait aucune différence à ses yeux. Seule la présence et l'amour que l'on prodigue sont à prendre en considération; le reste n'a pas d'importance.

T'aimer en silence. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant