Chapitre 6 : L'ombre du meurtrier

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La lueur pâle de la lune éclairait les rues désertes alors que Simon ramenait Marie chez elle après une soirée assez mouvementée.

Simon : Tu vois, il y a pas besoin de s'inquiéter non ?

Marie : Simon, je ne sais pas, j'ai eu un mauvais pressentiment toute la soirée. Il va se passer quelque chose, je le sens.

Simon : Arrête de t'inquiéter pour rien, Marie. Tout va bien.

Marie : Tu ne comprends pas, Simon. Il y a quelque chose qui cloche, et tu refuses de le voir !

Simon : Tu es toujours trop paranoïaque. Rien ne va nous arriver. Arrête de dramatiser.

Après être parti furieux de l'exagération de Marie, Simon ressentit une tension palpable qui flottait dans l'air. L'atmosphère paisible masquait habilement le danger latent qui se tapissait dans l'obscurité. Un frisson glacé parcourut l'échine de Simon, mais il l'ignora, pensant que c'était simplement l'effet de la fraîcheur nocturne.

Une ombre émergea des ténèbres, son visage dissimulé derrière un masque. Ses yeux perçaient l'obscurité, fixant Simon avec une détermination glaçante. La tension s'intensifiait à mesure que le meurtrier se rapprochait, prêt à déchaîner l'horreur dans la vie insouciante de Simon.

Tueur : Simon, Simon... Tu n'as aucune idée de ce qui t'attend, n'est-ce pas ?

Simon : Qui... qui es-tu ? Qu'est-ce que tu veux ?

Tueur : Simon, tu croyais vraiment pouvoir échapper aux conséquences de tes actes ? dit le tueur d'une voix sinistre

Simon tenta de masquer son anxiété sous une façade de bravade, mais ses mains tremblaient légèrement.

Simon : Qui que tu sois, tu as tort. Je n'ai rien à me reprocher.

Le tueur fit un pas lent, dévoilant un arsenal d'instruments sinistres accrochés à sa ceinture. Il laissa échapper un rire délirant, révélant sa frustration refoulée.

Tueur : Tu te souviens de cette nuit, il y a des années, quand tu as détruit la vie de Sarah ? Elle était tout pour moi, et tu l'as brisée sans remords.

Le souvenir déchirant de cette nuit refit surface dans l'esprit de Simon. Il avait joué un rôle dans la tragédie qui avait dévasté la vie du tueur, et aujourd'hui, il en payait le prix.

Simon : Sarah ? Oh, celle-là ! C'était il y a des années. Elle était faible, elle n'aurait pas dû... dit-il en tentant de garder son calme

Tueur : Ne parle pas d'elle comme ça ! Tu as humilié et détruit une âme fragile. Mais ce n'est pas la seule raison pour laquelle tu es ici. Dit le tueur en l'interrompant brusquement

Simon : Quoi d'autre ? dit-il d'un air confus

Tueur : Victor. Tu te souviens de Victor, n'est-ce pas ? Celui qui a ignoré les appels de Sarah, qui a pris son désespoir à la légère.

Simon : Pourquoi l'as-tu tué ?

Tueur : Parce qu'il méritait de mourir. Il était complice de ta cruauté. Sarah a essayé de l'appeler, de lui envoyer des messages, mais il a ri de sa douleur. Il aurait pu l'aider, mais il a choisi de tourner le dos. répliqua -il avec un regard empreint de fureur

Simon : Attends, qu'est-ce que tu veux dire ??! s'écria d'un air inquiet

L'individu masqué commença à décrire la scène avec une froideur terrifiante

Tueur : Victor était chez Martin pour récupérer le cadeau, insouciant, quand je suis entré. Il ne s'attendait à rien. Il a compris quand il a vu mon visage masqué. Puis je lui ai montré des photos de Sarah, des photos qu'il n'aurait jamais dû voir. Puis, lentement, méthodiquement, je l'ai fait souffrir autant qu'elle avait souffert. Il a supplié, il a crié, mais il a compris ce qu'il avait fait.

Simon : Non, c'est impossible. murmura-t-il, son visage devenant pâle à vu d'œil

Simon : Arrête... Arrête ça ! s'écria t-il horrifié

Tueur : C'est ta faute, Simon. Toute cette douleur, cette horreur, c'est à cause de toi. Tu as détruit des vies, et maintenant, c'est ton tour de payer.

Un cri effroyable et de satisfaction résonna dans l'obscurité tandis que le tueur dégainait un couteau effilé comme la lame de la Mort elle-même. Simon, paralysé par l'effroi, ne put que regarder sa fin approcher inexorablement.

Le meurtrier s'avança lentement, la lame scintilla dans l'ombre, puis s'abattit avec une précision chirurgicale. Un cri strident déchira la nuit, étouffé par le bruit de la pluie. Le sang de Simon se mêla aux gouttes de pluie qui s'écrasaient sur le sol, formant une danse macabre.

La scène sinistre s'effaça dans le silence, laissant derrière elle l'ombre de la mort et le souvenir effroyable de la terreur qui avait imprégné la nuit.

Les Ombres du PasséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant