Appel à la miséricorde

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La tristesse m’envahit,
La solitude m’enveloppe,
L’estime de soi s’en va,
La haine me possède et me détruit à petit feu.
La lumière du jour s’est éteinte à tout jamais en moi,
Ainsi que la flamme de liberté, de bonheur et d’amour.
Partout où je passe, il y a de l’obscurité que je vois.
J’imagine un monde dépourvu de vies,
Où il y aurait que la mort seule régnant en maître,
Car les humains ne savent pas prendre soin,
De ce cadeau qui est la vie,
Ils créent des conflits, saccagent tout.
À quoi bon vivre si c’est pour subir cette peine, cette souffrance,
Qui nous rongent intérieurement ?
Mieux vaut mourir et aller vers la mort,
Pour éviter ce cataclysme continu.
Je viens à vous les humains pour vous libérer de ce désespoir.
Je me réincarne en un dieu de la mort
Pour faire cesser cette calamité,
En privant le monde de lumières,
En contrôlant toutes formes d’existences,
Pour le conduire vers l’extrême ténèbre obscure qu’il puisse exister,
Et remplir le monde entier d’un assombrissement total.
Mettez-vous à genoux et prosternez-vous devant moi,
Car je suis votre souverain et nul n’échappera à la sentence.
Vous êtes condamnés.
La seule chose qui me plaît chez les humains est ce sang rouge,
Symbole de la mort, du salut et de toutes formes de souffrances.

Là où il y a de la haine, semez de l’amour.
Là où il y a une blessure, semez le pardon.
Là où il y a du doute, semez de la foi.
Là où il y a du désespoir, semez de l’espoir.
Là où il y a de l’obscurité, semez de la lumière.
Là où il y a de la tristesse, semez de la joie.
Neale Donald Walsch

Ma vie, ma réalité tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant