Ça en est assez

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Tu me juges sans me connaître.
Tu me juges sans savoir ce que je ressens.
Tu ne prends guère la peine de me comprendre, de m’écouter.
Qui suis-je réellement pour toi ?
Une personne ou un fardeau?
Ou plutôt dirais-je une charge ?
Tu ne me vois pas tel que je suis.
Tu m’attribues au contraire un masque,
Qui ne représente point ce que je suis.
Qui es-tu pour me juger ?
Que représentes-tu pour moi ?
Je me sens mal dans ma peau.
Lorsque je peinais, souffrais,
Où étais-tu misérable personnage ?
Tu ne sais point ce que je vis et endure.
Tu ne sais point ce que j’ai subi.
Je suis dans un combat perpétuel contre moi.
Comment voudrais-tu que je te considère,
Si tu me juges perpétuellement depuis l’enfance à maintenant ?
Je ne cesse de combattre mon « moi ».
Je suis victime de ma propre existence.
Ton hypocrisie me heurte au plus haut point,
Que je ne lèverai point le doigt pour toi.
Je ne sais que faire de toi, à part faire comme toi.
Tu me parles de vivre en société.
À ton contact j’ai l’impression de vivre dans l’emprisonnement.
Ta définition de sociabilité est en train de m’enchaîner,
M’étouffer, m’empêcher d’évoluer et de vivre dans l’épanouissement.
Accepte-moi tel que je suis.
Aime-moi comme je suis.
Ainsi peut-être pourrais-je t’accorder un minimum de considération,
Malgré que tu ne mérites point de ma part ce brin de compassion.


Mettez-vous toujours à la place de l’autre.
Renoncer un temps à vos opinions et à vos jugements
afin de comprendre l’autre.
Bien des conflits peuvent être évités.
Dalaï-Lama

Ma vie, ma réalité tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant