Max cherche un agent, Mya cherche la notoriété, Tammy cherche le frisson et Seb ne sait pas trop ce qu'il cherche. Entre surprotection et malentendus, entrez dans les coulisses d'affaires louches. Ce premier tome vous immerge en douceur dans le mond...
Je me réveille au son des bip bip autour de moi. J'essaie d'ouvrir les yeux mais la lumière, même si elle est faible, me mitraille directement la tête. Je serre une toute petite main qui se trouve dans la mienne et j'entends la voix de Mya. Ma puce n'a rien, ce cinglé ne lui a rien fait, elle est à mes côtés.
- Je suis là mon cœur, ouvre les yeux, je suis là.
J'arrive difficilement à ouvrir les yeux et effectivement je la vois, ainsi que Seb et Tammy, mais aussi le fameux Prés !
- Va chercher Doc et Lydia s'il te plaît Seb ! demande le Prés. Seb me regarde, me fait un clin d'œil et sort de ma chambre d'hôpital.
- Ma mère est là ?
- Seb et Tammy sont allés la chercher samedi.
- On est quel jour ?
- Vendredi, tu es resté dans le coma pendant une semaine. Doc a dit que tu avais une commotion cérébrale, en plus de tes côtes cassées. Il a préféré te laisser dans le coma pour te remettre tranquillement.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
- Tu te souviens de quoi ?
Doc nous coupe dans notre discussion, tout le monde sort et me laisse seul pour me faire ausculter.
- Salut Max je suis Doc, le médecin du club, comment te sens-tu ?
- J'ai mal à la tête
- Tu as eu une commotion cérébrale, on va faire un scanner pour voir si tout est résorbé. Tu as aussi 3 côtes cassées. On t'a immobilisé mais maintenant c'est à toi de faire attention, pas de gestes brusques. J'envoie Haylay pour le scanner. Bienvenue parmi nous.
Il sort et Mya revient avec son père.
- ça va ?
- Je dois faire un scanner mais ça va...
Elle s'assied sur la chaise à côté du lit, et se met à pleurer sur ma main qu'elle serre fort :
- Je savais, je t'avais dit que c'était dangereux de sortir avec moi, il aurait pu te tuer...
- Eehh !!! ma puce, arrête, je vais bien ! Tu pouvais pas savoir que ce mec était dingue !
- Mais tout ce qui touche au club est dangereux.
- Mya tout ça c'est ma faute !
- Non Monsieur, si je peux me permettre, vraiment je pense pas que ça soit votre faute, je vous ai entendu lui dire de pas me toucher, on est juste tomber sur un cinglé ! Il est où d'ailleurs ? Tu es en sécurité ma puce ?
- Je l'ai descendu !
- Tant mieux ! Et je croyais qu'il m'avait tiré dessus ?
- Non, il me visait mais Quiety s'est mis devant moi, et papa l'a abattu juste après
- Putain comment va Quiety ?
- Il se remet.
- Je dois le remercier de t'avoir sauvée... Putain j'aurais pas pu vivre sans toi ma puce... Lui dis-je en la serrant fort dans mes bras, malgré mes côtes qui me font souffrir.
Son père se racle la gorge alors on met fin à notre étreinte. Je pense que le moment où il me casse la gueule est arrivé.
- Max je suis désolé de tout ce qui est arrivé, mais si je voulais te voir, c'était pour parler de tes intentions envers Mya. J'ai bien compris que vous vous aimez, et que tu sauras la rendre heureuse et la protéger. Mais... j'aurais bien aimé que tu me demandes sa main avant de lui enfiler cette bague... Je suis peut-être vieux jeu mais Mya est ma Princesse, ma seule fille et je veux ce qu'il y a de mieux pour elle.
- Vous avez raison, Monsieur, j'aurais dû vous demander.
- C'est moi papa qui ai insisté pour te parler seul, je savais que tu ferais ton Président et je n'avais pas encore parlé du club avec Max. D'ailleurs on n'en a toujours pas parlé...
- Je vais vous laisser, Max, ta mère attend, est-ce que je la fais entrer ?
- Oui, merci Monsieur !
- Pas de monsieur, appelle-moi Murder ! dit-il en me serrant fermement la main.
Je reprends ma respiration, le moment fatal est passé et je peux reprendre ma puce dans mes bras. Ma mère entre et me saute presque dessus. Elle m'engueule de lui avoir causé tant de soucis et elle en plaisante avec Mya. Apparemment, le temps que j'étais dans le coma, elles ont fait connaissance. Le courant passe bien entre les deux femmes de ma vie et rien ne pouvait me faire plus plaisir...
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On amène un autre lit dans ma chambre, et Mya, toute souriante, me présente son frère, Quiety :
- Il ne te fera pas chier il ne parle pas !
Quiety lui balance un oreiller. Et le cœur serré :
- je te remercie Quiety d'avoir protégé Mya, elle est mon soleil et sans elle, je n'aurais pas pu vivre...
Il me tend son poing, dans lequel je tape avec le mien et Mya vient se glisser dans mes bras :
- Les deux hommes de ma vie, vous avez intérêt à bien vous entendre !
