Chapitre 4

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Une semaine plus tard, Remus se retrouvait près de la rivière. Elle se situait à l'extérieur de la cité, en amont des montagnes, ruisselant entre celles-ci. Lui et Sirius étaient au pied de ce mont. Le châtain regarda tranquillement une cigogne se tremper les pattes pendant qu'elle cherchait son dîner.

- Il y a beaucoup de poissons aujourd'hui. S'impressionne-t-il, une lance en main.

- Ça ne t'empêche pas de tous les rater pour autant. Rigole le noiraud, l'observant dans sa quête de pèche.

- C'est ça, rigole. Grommelle-t-il, ratant de nouveau sa cible.

- Ouais. Tu es un vrai numéro humoristique. Approuve-t-il, couché, pépère à l'observer.

- Tu n'en mangeras pas alors. Prévient-il, mécontent.

- Pour en manger, il faudrait déjà en attraper, Remus. Rigole-t-il encore plus bruyamment en se recouchant confortablement.

Le châtain ronchonna un peu plus, continuant désespérément son activité. Il avait envie de manger de la truite ce soir. Envie qui ne serait certainement pas assouvie si ce cirque continuait. Il n'était définitivement pas doué. Remus souffla alors lorsqu'il remarqua que même la cigogne avait su attraper un minuscule poisson dans son bec. Il soupira lourdement, jetant par la suite sa lance à terre. Tant pis. Il abandonnait. Il mangerait des fruits.

- Déjà ? Demande le noiraud en regardant son air défait.

- Oui. J'en ai ma claque. Conclue-t-il en s'asseyant.

Sirius rigola un peu plus, se redressant finalement pour s'asseoir.

- Allons bon. Tu veux quoi ? Un bar ?

- Non, une truite, c'est meilleur cuit au feu. Pourquoi ?

Il n'eut même pas de réponse qu'une flèche s'abatta dans l'eau, transpercant avec fulgurance un poisson. Sirius avait matérialisé son arc divin et venait de tirer. Remus resta silencieux, étonné.

- Tiens, ta truite. Tu en veux une autre ?

À peine un hôchement de tête qu'une seconde flèche s'abatta sur sa seconde proie. Le demi-dieu se leva ensuite, partant les chercher dans l'eau.

- N'auront-elles pas la peste ? Demande-t-il, observant les flèches maladives du descendant d'Apollon.

- Non, ne t'inquiète pas. Elles n'ont effet qu'en bas. Normalement elles ne sont pas faites pour tuer mais propager la maladie.

- Hmm..

Remus enleva les flèches empoisonnées des poiscailles, puis commença à tranquillement les préparer, les évincerant. Certes, il ne savait pas pécher mais il savait au moins faire du feu ! Les plantant alors avec une branche, il les laissa cuire au dessus des braises.

- Y en à une pour moi, j'espère ? Sourit le noiraud, remarquant qu'il ne disait rien d'égo.

C'est vrai. Remus était agacé. Agacé qu'il réussisse quelque chose aussi simplement en même pas quelques secondes alors que lui s'était dérangé pendant des minutes à essayer en vain.

- Pourquoi t'en aurais une ?

- Parce que je suis fort gentil et que je te les ai péché. Et que tu accepteras car tu as l'habitude de tout partager. S'amuse-t-il en le regardant cuisiner.

- Je t'en donnerai une car je suis trop gentil, oui. Souffle-t-il en mettant calmement du bois dans les flammes.

Sirius se leva ensuite, enlevant posément ses vêtements l'air de rien. En conséquence, le châtain ouvrit grand les yeux, étonné.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 09 ⏰

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