Attente

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Il est 3h du matin et j'attends toujours qu'elle ouvre son ordinateur pour avoir accès à son téléphone. Il faut croire qu'elle est plus occupée à rigoler et à parler avec cet homme.

Elle qui pourtant est toujours connectée, quand elle est avec lui, elle oublie le reste. Et ça m'énerve, oui et vraiment, mes muscles se tendent et une sensation étrange traverse mon corps.

De la jalousie ? Non je n'ai jamais été jaloux et ça ne va pas commencer aujourd'hui, c'est plutôt de la possessivité. Même si, elle n'est pas encore mienne, elle ne peut pas me faire ça.

Elle m'appartient depuis que j'ai posé mes yeux sur elle et elle ne peut pas se permettre d'être différente avec ce vieux mec dont je n'ai pas pu voir le visage.

Je la laisse déjà baiser des mecs sans jamais s'arrêter, il ne faudrait pas en abuser. J'ai hâte qu'elle soit soumise à moi et que je lui donne ce qu'elle mérite. Je pourrais la punir jusqu'à qu'elle ne puisse plus se servir de ses 6 sens.

Elle serait au bord de la mort et la seule chose qui l'empêcherait de mourir serait ma bite. Putain, quelle idée fantastique, j'ai hâte de la punir pour qu'elle comprenne qu'on ne me désobéit pas et qu'on ne contrarie pas.

Je suis tellement contrarié que je n'ai plus envie de branler sur ses strings. Juste le fait de penser à elles m'énerve car je me dis que ce mec là n'a pas besoin de les lui voler, elle lui les offre et elle le supplie de les prendre.

Merde, il faut que je me détende et frapper contre tous mes meubles onéreux ne va pas m'aider. Je me lève de mon lit et allume la lumière. Je fouille dans mon armoire à la recherche d'un t-shirt et d'un short de sport et je m'habille rapidement.

Rien de mieux que du sport pour me détendre, heureusement qu'on a accès à une salle de sport ouverte 24h/24 dans notre immeuble vu le prix du loyer.

C'est donc rapidement que je sors chez moi en direction du remède à ma frustration.

Après avoir pris l'ascenseur, j'entre dans la salle de sport en me dirigeant vers les tapis.

J'allume la machine et je me mets à courir. Je cours comme si ma vie en dépendait en ne cessant d'augmenter la vitesse du tapis. Je suis dans un autre monde.

Je n'ai pas besoin de mettre de la musique. La course seule me permet de me téléporter dans un endroit lointain à mes préoccupations, quel plaisir.

Le sport a toujours été le meilleur moyen pour moi d'évacuer mes frustrations. Pendant le sport, notre esprit ne pense qu'à l'effort physique que nous effectuons ce qui nous permet de nous vider l'esprit. Notre corps produit une hormone de plaisir pendant le sport comment les personnes ne font pour ne pas aimer le sport sincèrement.

Le sport c'est bien plus qu'un loisir, c'est un mode de vie. Quand on est sportif, toute notre vie s'adapte au sport en commençant par notre alimentation puis par notre emploi de temps.

Quand on est sportif, partager notre vie à quelqu'un devient compliqué car le sport prend toute notre vie et si la personne n'est pas sportive, elle ne peut pas comprendre qu'on accorde autant d'importance au sport.

Heureusement pour moi, elle était aussi sportive. Enfin, c'est ce que je crois parce que finalement elle faisait tout pour être la femme idéale et pour que je l'aime.

Avec un peu de recul, je me demande si je l'aimais vraiment. Je voulais constamment être avec elle  mais est-ce que je l'aimais réellement ?

J'ai l'impression que j'aimais l'image que j'avais d'elle, c'est ce qu'elle me montrait d'elle qui me plaisait et non ce qu'elle était qui me plaisait réellement.

Obsession universitaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant