Traque

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Rires, gloussements, conversations, applaudissements. Mon pire cauchemar réunit dans un seul endroit, un café.

Je déteste les personnes et le bruit pourtant je suis professeur mais en réalité quand j'exerce ma profession je suis tellement absorbé par l'économie que je ne me rends pas compte que je suis dans l'endroit de mes pires cauchemars.

Mais actuellement, je suis dans un café célèbre qui est désigné comme une enseigne à boycotter d'ailleurs. Malgré que cette enseigne soit à boycotter, toutes les places sont prises et j'ai presque envie de mettre ma mallette devant la place en face pour que personne ne vienne s'asseoir. Mais comme je sais être poli, je ne vais pas le faire.

Elle, elle est là, elle ne semble pas se soucier du boycott. Elle est avec ses copines et rigole fort.

Elle remue ses cheveux et les tortille. Elle drague le serveur ou je rêve. Putain Kesha, je vais te faire bouffer ton putain sourire d'aguicheuse.

Elle porte une robe blanche si courte qu'on voit sa culotte quand elle est assise. La table me permet seulement de voir le décolleté vertigineux qu'elle porte.

Putain, je bande. Enfin, ça doit bien faire une heure que je le regarde et dès que j'ai posé mon regard sur elle, ma bite a réagi instinctivement.

Je me suis mis à une distance raisonnable pour faire en sorte qu'elle ne me remarque pas. Je porte une casquette noire et des lunettes de soleil pour me cacher d'elle.

Je déteste les casquettes, elles me décoiffent et les lunettes de soleil cachent mes iris gris. Je suis affreux actuellement, j'espère qu'elle ne va pas me reconnaître.

Enfin affreux, c'est un grand mot. Je suis toujours beau c'est juste  qu'actuellement je ne suis pas à mon maximum et je préfère qu'elle me voit quand mon apparence est tirée à 4 épingles.

Après avoir fini après l'autre pétasse de prof, j'ai allumé mon téléphone et regardé où elle se trouvait.

À vrai dire, ça m'a manqué de plus la suivre. J'aime cette sensation du jeu du chat et de la souris. Elle essaye de me fuir mais je finis toujours par la retrouver.

Enfin, ça c'est dans ma tête parce que j'en suis sûre qu'en soi elle ne sait même pas que je connais son prénom. Elle ignore tout de moi alors que moi je fais tout pour connaître son essence la plus profonde.

Bonjour, excusez-moi que désirez-vous, me demande le serveur qui tentait de draguer Kesha.

Je lui lance un regard mauvais et le regarde de haut en bas.

Un cappuccino épicé, dis-je froidement.

Pour les batards comme lui, on en oublie même la politesse. J'ai tellement le seum d'être dans un lieu public avec lui.

Des images de lui en train de se faire torturer remplissent mon esprit. Putain, qu'est-ce que c'est bandant. Je m'imagine lui taillader le corps jusqu'à qu'il finisse en hémorragie.

Je l'entendrais agoniser me priant de l'achever tellement la douleur serait intense. Au lieu de l'achever, je baiserais Kesha devant lui sans aucune honte.

Je ne suis pas du genre à aimer partager mais je lui montrerais toutes les parcelles du corps de Kesha pour lui montrer ce qu'il ne pourra jamais avoir dans sa vie.

Kesha, cette grosse pute joue trop avec ma patience. Je commence à en avoir marre de devoir supporter tous ses débordements. Elle ne peut pas juste garder sa chatte ouverte rien que pour moi comme les autres l'ont fait.

Non, elle, elle préfère se donner à plusieurs hommes et même des fois en même temps comme j'ai pu le voir dans les toilettes d'une boite hypée de NY.

Obsession universitaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant