Mafia's Treason

Chapitre 14

Nina

Lorsque j'ai vu Kirill, je me savais sauvée. Le retrouver me fait un tel bien !

Je suis maintenant à l'avant du jet-ski, entourée de ses bras. Celui-ci nous conduit en sécurité, loin de là où j'étais retenue prisonnière.

Le téléphone de Kirill sonne, et il me demande de décrocher pour lui.

Je décroche donc, après avoir pris son téléphone dans sa poche de pantalon, puis mets le haut-parleur.

– Patron, je pense qu'il est temps de tout faire sauter, dit Vassili le téléphone à peine décroché.

– Vas-y, fait le, lui répond mon sauveur.

Vassili raccroche, et je garde le téléphone en main, tout en me posant une tonne de questions.

Lorsque qu'une explosion se fait entendre, je sursaute et manque de lâcher le téléphone. Kirill enlève une de ses mains du guidon, et vient la poser contre mon ventre en me serrant contre lui. Lorsque je fais un mouvement pour voir ce qui a explosé, il me serre encore un peu plus contre lui.

– Regarde devant toi мой ангел, chuchote il contre mon oreille.

– Vous avez fait exploser le yacht, c'est ça ?

– Écoute, je ne peux pas laisser en vie celui qui t'a enlevé. Peut importe ce que tu en penses, je suis comme ça et ça ne changera pas. Celui qui voudra te faire du mal, le paiera de sa vie. Attends-toi à m'avoir toujours à tes côtés, prêt à te défendre, car je ne te lâcherai plus d'une semelle.

- Ouais et tu comptes encore me tracer aussi, dis, je me rappelant tout à coup du collier. Je croyais que j'étais une des seules personnes à qui tu faisais confiance.

- Nina... Ce n'est pas moi ! Vassili ne te faisait pas confiance alors il a pris l'initiative de te tracer sans même me demander mon avis. Ça ne se reproduira pas, je te le promets.

- Y a intérêt !

Nous continuons notre chemin sur l'eau et je me perds dans la contemplation de cet écosystème. Tout va bien, mon homme me tient contre lui, nous sommes tous sains et saufs (à part Alphonso bien sûr) et je ne vais pas me marier avec mon kidnappeur.

Après une dizaine de minutes supplémentaires, nous arrivons à bord du yacht de ce dernier. À peine avons nous mis un pied sur le pont de celui-ci que le téléphone de Kirill, qui est encore dans ma main, se met à sonner. Je lui tends donc et il décroche immédiatement après avoir vérifié l'identité de l'appelant.

- Oui Youl, tout va bien ! On rentre ne t'en fais pas, l'entend, je répondre.

Après avoir raccroché et enlever son gilet par balle, celui-ci me prend par la main et m'emmène dans sa chambre.

Une fois la porte refermée, il saute sur mes lèvres et les dévorent avec avidité. Il me soulève par les cuisses, que je viens enrouler autour de son corps et s'assoie ensuite au bord du lit, puis continue de m'embrasser. Lorsqu'il se recule pour reprendre son souffle, j'en profite pour lui poser la question qui tourne en boucle dans ma tête depuis tout à l'heure.

– C'était qui au téléphone Kirill ?

– Ma cousine, répond il un sourire amusé aux lèvres.

– Qu'est-ce qui te fait sourire comme ça, lui demande je.

– Ta jalousie !

– Moi, jalouse, t'as vu ça ou toi ?

– Oh, aller ça se voit comme le nez au milieu de la figure.