𝐗𝐗𝐈𝐕 / 𝐕 𝐈 𝐓 𝐀 𝐋 𝐘 & 𝐌 𝐎 𝐋 𝐋 𝐘

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CHAPITRE 24

Vitaly Gutierrez

Houston, 01 : 00

- Monsieur, réveillez-vous, me dit une douce voix.

  J'ouvre mes paupières et tombe sur la dame âgée, elle me sourit et me dit qu'on vient d'atterrir.

- Merci, je dis, je prends mon sac et range mon sandwich et l'eau que j'avais laissé sur la tablette avant de la rabattre contre le siège.

  Je regarde à l'extérieur de l'hublot et remarque qu'il fait nuit, logique.

  Je ne vais quand même pas déranger Molly à cette heure mais je suis obligé, demain notre vol est à midi, si elle accepte sinon je me promets de passer Noël avec elle.

- Vous allez où ? Me demande la dame.

- Je ne sais pas vraiment, elle ne m'a jamais dit son adresse en fait.

  Elle secoue la tête et se lève pour sortir de son siège, je fais pareil et la suis pour descendre de l'avion.

- C'est votre jour de chance jeune homme, dites-moi comment s'appelle cette fille ?

- Molly, Molly Posko, je réponds en posant un pied à terre.

  Je m'étire en baillant sous un beurk de la dame.

  Une drôle de mamie, c'est ce que je disais.

- Vous êtes chanceux monsieur Malpoli, je connais cette petite, elle passe les dimanches après-midi chez moi, et je vous connais bien alors faites attention car j'ai toujours la batte de baseball de mon défunt mari, elle me dit en fronçant les sourcils.

  Ok bonne nouvelle elle connaît Molly, mauvaise Drôle de Mamie peut me défoncer en deux-deux avec la batte de baseball.

- Vous me sauvez la vie, merci.

  Elle hoche la tête et on sort de l'aéroport.

  Elle nous amène à sa petite voiture de mamie et je la regarde en fronçant les sourcils.

- Vous voulez que je conduise ? Je propose.

- Je vois clair dans votre jeu jeune homme, montez point.

    Je monte et elle démarre avant de s'engager sur la route, elle regarde les paysages de ville en même temps qu'elle conduit, je regarde à combien on roule, trente.

  Ça va, j'imaginais pire sauf si on se rappelle qu'une file de voiture nous suit.

  Les mamies...

- Nous y voilà.

   Je regarde l'immeuble qui semble vieux et descend de la voiture une fois qu'elle s'est garée.

- Molly habite à l'étage deux, première porte à gauche de l'escalier.

  Je hoche la tête et marche derrière la mamie qui ouvre l'immeuble, on rentre et je cherche l'ascenseur.

  - Il n'y a pas d'ascenseur ? Je demande.

- Vous croyez que j'entretiens comment mes belles fesses ? Elle demande en ouvrant la porte de la cage d'escalier.

  Drôle de Mamie...

- Elles sont molles, je réponds.

- Mais que vous êtes insolents, elle dit en montant les marches doucement à l'aide de la rampe. 

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