The Hockey Player

𝐗𝐗𝐗𝐕𝐈𝐈𝐈 / 𝐌 𝐎 𝐋 𝐋 𝐘

CHAPITRE 38

Molly Posko

Cambridge, 08 : 00

Deux semaines plus tard

- DEMAIN C'EST LA SAINT-VALENTIN ! Hurle Anna quand on arrive devant l'université.

Je souris devant son enthousiasme, elle m'explique le programme qu'elle va faire avec Nils, qui semble très chargé.

- Tu t'en rends compte, c'est la quatrième Saint-Valentin que je passe avec Nils, fantasme ma meilleure amie.

On s'assoit quand on arrive dans notre salle de cours, beaucoup de gens sont déjà installés dans la salle et prêt en attendant le prof.

- Anna, le soir tu viendras te morfondre avec du nutella avec moi ? Je lui demande en souriant.

- Ah non, je le faisais quand j'étais célibataire, maintenant je peux m'envoyer en l'air le jour de la Saint-Valentin, quoi de mieux ? Elle me dit.

Je hausse les épaules avant de lui répondre.

- Le nutella ?

Elle rit et sort ses affaires, elle admire pour la millième fois sa trousse à paillettes avant de reprendre notre discussion.

- Mais toi, tu iras parler à Vitaly, puis le soir vous vous envoyez en l'air, elle me programme.

- Il m'a menti, je lui répète en soufflant.

- Fallait bien que quelqu'un dénonce : Celui-Dont-Il-Ne-Faut-Pas-Prononcer-Le-Nom, dit-elle en prenant une grosse voix.

Je ris en même temps qu'elle, elle me regarde avec un petit sourire.

- Sérieux, va le voir, regarde il déprime tout seul dans son coin, elle me dit en pointant Vitaly qui est au troisième rang de l'amphithéâtre, il a sa tête posée sur sa main et regarde le tableau.

- Il y a Jules à côté de lui, il ne s'ennuie pas, je lui dis en regardant Jules s'enfiler un sandwich à huit heures.

- Courage Mickey qui l'embrasse après avec un goût de thon dans la bouche, rit Anna.

Je roule des yeux en riant, Mickey et Jules ont enfin officialisé aux yeux de tout le monde, les supporters de Harvard ont crié de joie.

Ils sont tellement mignons ensemble.

- Bon vraiment, depuis que tu lui as annoncé que tu voulais prendre tes distances, vous êtes mal des deux côtés, dit-elle.

" Je regarde Vitaly qui rentre dans la pièce avec une boîte de chocolat dans les mains, il me regarde avec un petit sourire.

- Ils sont derrière les barreaux, il me dit en s'approchant de moi.

Il pose les chocolats sur ma table de médicaments et il me regarde avant de se pencher pour m'embrasser, ses lèvres atterrissent sur ma joue lorsque je tourne ma tête.

- Tu es sûre que tu vas bien ? Il me demande en fronçant les sourcils.

Je regarde l'homme dont je suis amoureuse, je ne veux pas le faire mais j'ai tellement horreur de ce qu'il vient de me faire...

- Vitaly...je pense qu'on devrait prendre nos distances, je lui dis en bégayant.

Sa main qu'il avait enlacée à la mienne pendant qu'il embrassait ma joue, me quitte vite.